Strasbourg

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Modèle:Commune française

Strasbourg est une ville située dans l’Est de la France, sur la rive gauche du Rhin. C'est le chef-lieu de la région Alsace et du département du Bas-Rhin.

Son nom allemand est Straßburg, prononcé Strossburi en alsacien. Ses habitants sont appelés les Strasbourgeois (Straßburger ou Steckelburjer).

Elle est la septième ville de France et l’une des seules villes au monde dont le centre soit entièrement classé patrimoine mondial de l'humanité par l’Unesco. C’est également l’une des seules villes, avec Genève et New York, à abriter le siège d'organisations internationales (Conseil de l'Europe depuis 1949, Parlement européen…) sans être capitale d’un État.

L’agglomération transfrontalière comprend principalement sur la rive gauche du Rhin la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS), et sur la rive droite la ville de Kehl, en Allemagne.


Étymologie

Le premier nom de la ville fut en celte Argentorate, romanisé en Argentoratum. L’étymologie de ce terme est discutée, certains y voyant un lien avec la déesse celte d'argent (Argent-, épithète lié à Argentia), identifiée avec la lune. L’acceptation la plus courante[1] voudrait que la racine Argento (argent, luisant) désigne un cours d'eau (cf l’Argens, l’Arques, l'Arc…), en l'occurrence, l'Ill (Ainos en gaulois). Cette hypothèse est renforcée par l’ancien nom de Horbourg (Argentovaria), commune également située sur l’Ill.

Rate désignant une enceinte, une fortification, cette hypothèse affirme donc qu'Argentoratum est l'enceinte sur l'Argenta, in extenso la cité de la rivière, du fleuve. Ce nom était alors en parfaite cohérence avec la perception de ce lieu frontière, situé à proximité du Rhin, partie intégrante du réseau de camps défendant le limes nord de l’empire romain.

Puis, suite à son intégration dans l’entité germanique, cette ville n'était plus frontalière, mais au cœur du réseau des cités allemandes. Sa perception n’était dès lors plus sur un axe fluvial et orienté nord-sud, mais routière et sur un axe est-ouest. Strasbourg était en effet au niveau d’un des rares ponts permettant de franchir le Rhin et de ce fait placée sur une route majeure est-ouest. Son nom évolua alors en Straßburg, le bourg fortifié situé sur la rue (die Straße), la route, découlant de Stratiburg, évoqué pour la première fois au VIe siècle par saint Grégoire[2].

Géographie

Traversée par l'Ill, affluent du Rhin, qui se divise pour former jusqu'à cinq bras au centre-ville (dans le secteur de la Petite France), elle est composée de quartiers à l'identité forte (le quartier allemand, la Robertsau, Cronenbourg, Koenigshoffen, Hautepierre, l'Elsau, la Krutenau, le Neudorf, la Meinau, le Neuhof…).

Quais de la Krutenau, vus depuis le Palais des Rohan (180°)

Situation

Vue satellitaire de Strasbourg

Excentrée par rapport au reste de la France, dont la plaine d'Alsace représente l'extrême façade nord-est, Strasbourg occupe en revanche une position centrale en Europe occidentale, sur une importante voie de passage nord-sud. Il faut en effet la replacer dans l'entité plus vaste dont elle fait partie intégrante : la vallée du Rhin supérieur qui, de Bâle à Mayence, forme un couloir naturel. À la limite de l'Europe atlantique et de l'Europe continentale, elle communique au sud par les vallées de la Saône et du Rhône avec l'Europe méditerranéenne et s'ouvre au nord, au-delà des massifs hercyniens allemands, sur les grandes plaines de l'Europe du Nord. À vol d'oiseau, Strasbourg se trouve ainsi à égale distance (environ 750 km) de la Méditerranée, de la Baltique et du littoral atlantique, et à égale distance (environ 500 km) de la Mer du Nord et de l'Adriatique.

Géomorphologie et hydrographie

Située à une altitude moyenne de 140 mètres au-dessus du niveau de la mer, Strasbourg est caractérisée par un relief relativement plat. Ainsi au centre-ville, on ne perçoit que de très légères ondulations du terrain, culminant notamment à proximité de la cathédrale et à la croisée de la Grand-Rue et de la rue du Fossé-des-Tanneurs, correspondant aux zones d'habitation les plus anciennes, établies à l'origine sur une butte émergeant des marais environnants.

Strasbourg, pont Saint-Nicolas sur l'Ill

L'est du territoire communal, le long du Rhin, est constitué en partie de plusieurs îles (île aux Épis, du Rohrschollen…), découpées par des bras (canalisés) du Rhin, des canaux du port autonome et la rencontre avec l'Ill.

La densité importante de l'hydrographie cumulée à l'affleurement de la nappe phréatique contribue à rendre le secteur très sensible aux inondations. C'est pourquoi la plupart des extensions urbaines de la ville puis de l'agglomération se sont faites au moyen de remblais conséquents (notamment pour la construction du quartier allemand), accompagnées du comblement ou de la canalisation des multiples bras d'eau, réduisant d'autant les surfaces d'épandage et augmentant la rapidité et le débit des eaux en cas de crue.

La ville est donc aujourd'hui confrontée à une contrainte d'inondabilité importante, pesant d'autant sur les projets d'extension urbaine.

Espaces verts

Le nord-est (forêt de la Robertsau) et le sud-est (forêt du Neuhof) de la commune sont couverts de vastes forêts, témoins de l'ancienne luxuriante forêt rhénane qui occupait tout le lit majeur du Rhin, fleuve tumulueux et sauvage jusqu'au XIXe siècle. Cette forêt exceptionnelle présentait une vitalité et une richesse en espèces uniques en Europe, abritant une avifaune très diversifiée. Si l'endiguement et les aménagements successifs du fleuve l'ont fortement réduite, elle conserve son caractère de zone humide, abrite la réserve naturelle du Rohrschollen, et demeure un terrain d'élection pour la LPO. En outre, le programme « Rhin Vivant » dans le cadre du projet LIFE Nature conservation et restauration des habitats naturels de la bande rhénane a été lancé avec l’objectif de restaurer les écosystèmes rhénans.

Par ailleurs, la ville compte 300 ha de parcs et jardins dont le principal est le parc de l'Orangerie. Situé face au Palais de l'Europe, il comporte des attractions telles qu'un zoo et un élevage de cigognes et s'agrémente d'un lac avec une cascade romantique ainsi que d'un pavillon construit en 1804 en l'honneur de l'impératrice Joséphine. Les autres espaces verts sont :

La passerelle Mimram, dans le jardin des Deux Rives
  • le jardin botanique, créé en 1880 pour les étudiants de la faculté de médecine et de pharmacie
  • le parc de la Citadelle, sur le site de la citadelle bâtie par Vauban sous l'ordre de Louis XIV au sud-est de la ville pour la défendre
  • le parc du château de Pourtalès à la Robertsau
  • le parc du Contades créé au XVIIIe siècle comme une promenade arborée extérieure à la ville par le maréchal de Contades
  • le jardin des Deux Rives, parc transfrontalier aménagé de part et d'autre du Rhin sur une superficie de 55 ha avec une passerelle en son centre

Climat

Voir l’article Climat du Bas-Rhin.

Moyennes des températures et précipitations (1949-2001)

Le climat qui règne à Strasbourg est de type semi-continental abrité avec de très fortes variations d’amplitude pour les températures. Les hivers sont rudes avec des précipitations neigeuses et les étés sont chauds et étouffants. Le vent ne souffle que très rarement sur Strasbourg et généralement sa vitesse n’est pas très élevée. Les précipitations sont relativement peu abondantes et irrégulières comparées aux autres régions françaises grâce à la protection naturelle qu’offrent les Vosges, avec un pic au début et à la fin de l’été à cause de violents orages.

Histoire

Antiquité

Le site de Strasbourg était occupé par une bourgade celte du nom d'Argentorate. Des fouilles ont montré une occupation du site sporadique avant cela.

Fichier:Strasbourg janus.jpg
Fontaine de Janus, réalisée par Tomi Ungerer pour les 2000 ans de la ville en 1988

En -12, le général romain Drusus, frère de Tibère, fonde une nouvelle ville et romanise son nom en Argentoratum. C'était alors un camp militaire fortifié positionné sur le limes (frontière de l'empire romain) du Rhin faisant partie des castella Drusi, les forts de Drusus. Un canabae (agglomération d'habitations civiles) s'est développé autour du camp et vers l'ouest, prélude au développement durable de la ville.

Après la soumission des tribus germaniques à Rome, le limes est repoussé à l'est, Argentoratum devient alors la base arrière des Romains jusqu'à la fin du IIIe siècle. En 352, la ville est détruite par les Alamans et les Francs ; Julien l'Apostat reconquit la ville en 357, court répit avant une nouvelle poussée expansionniste des Germains. En 406, Huns, Burgondes, Vandales et Suèves envahissent la Gaule. La ville est détruite en 451 par Attila et cette période sombre de la décadence romaine fait qu'on ne sait rien de la ville de ce temps-là.

Moyen Âge

La ville est restaurée en 496 par les Francs, sous le nom de Strateburgum, qui favorisent le développement de la ville, après la conversion de Clovis au christianisme. En effet, Argentoratum est l’une des rares villes de la région à être le siège d'un évêque, véritable gouverneur de l’époque. Les VIIIe siècle et IXe siècle sont prospères, la ville voit sa population doubler, une nouvelle cathédrale est construite et le commerce se développe, toujours sous la tutelle de l’évêque qui a les pleins pouvoirs. De nouvelles paroisses sont créées.

En 842, la ville accueille Charles le Chauve et Louis le Germanique qui s’allient contre leur frère Lothaire pour le partage de l’Empire légué par leur grand-père Charlemagne et prononcent les Serments de Strasbourg, plus ancien texte rédigé en langue romane (ancêtre du français) et en langue tudesque (ancêtre de l’allemand). A l’issue de ce conflit en 843, le traité de Verdun attribue Strasbourg à Lothaire mais à sa mort, la ville revient à la Germanie. En 962, Otton le Grand fonde le Saint Empire Romain Germanique et s’appuie sur l’Église en lui octroyant des pouvoirs temporels fort. Strasbourg obtient alors le droit de justice et celui de battre monnaie.

La ville continue à prospérer et à s’étendre. Une nouvelle enceinte est construite au XIIe siècle, qui sera agrandie un siècle plus tard. De 1202 à 1220, la ville s'enrichit de quartiers autour des églises Saint-Pierre-le-Jeune et Saint-Pierre-le-Vieux. De nombreuses tours de fortification sont construites à cette époque, et ne disparaissent du paysage urbain qu'au XIXe siècle.

Les Ponts Couverts à la Petite France

A partir de 1228, ce sont les quartiers maraîchers qui ont fait, à leur tour, partie intégrante de la cité. Le Finkwiller, le quai des Bateliers, la rue des Bouchers ou la rue d'Or témoignent des nombreuses corporations présentes à l'époque et indispensables à la vie quotidienne des Strasbourgeois. Ces axes sont entourés de murailles à la même époque. Le système défensif des Ponts Couverts est également élaboré à ce moment. Les quatre tours actuelles faisaient partie des remparts et étaient reliées par des ponts couverts d'une toiture en bois, disparue au XVIIIe siècle. Elles abritaient les corps de garde mais servaient aussi de prisons. Autre vestige : la Porte de l'Hôpital. Cet agrandissement n'est terminé qu'en 1344.

Les bourgeois, écartés du pouvoir, souhaitent s’impliquer dans la vie politique et obtiennent en 1214 le droit de créer un conseil avant de prendre le pouvoir en 1262. S’ensuit une période trouble pendant laquelle les luttes de pouvoirs sont source de nombreux conflits. Le point culminant de ces conflits est la lutte de deux familles rivales, les Zorn et les Mullenheim, véritable guerre civile provocant une révolte des Strasbourgeois. Le pouvoir revient alors à la classe marchande. Suite à cette longue période de troubles, une nouvelle organisation politique se crée au XVe siècle : le conseil de la ville s’appuie sur les conseils des XIII, des XV, et des XXI, un Ammeister (maire) est nommé par le conseil tandis que quatre Stettmeister nommés par les nobles complètent l’administration. La ville compte alors plus de 16 000 habitants, frappe monnaie et obtient le statut de ville libre d’Empire, ce qui en fait une véritable principauté.

Vers 1370-1390, à la fin de la Guerre de Cent Ans, la population redoute l'invasion des bandes de pillards qui parcourent la région. Ainsi la municipalité décide de protéger les parties Ouest et Nord de la ville.

La ville en 1493

La dernière extension de la cité médiévale date de 1387-1441. Elle concerne le quartier de la Krutenau, habité par de nombreux pêcheurs et maraîchers. La ville ne connaît pas d'autre agrandissement avant le XIXe siècle. Le Moyen Âge est l'âge d'or de Strasbourg. Sa richesse croissante est due à l'activité des bourgeois, mais surtout à sa topographie. Grâce à ses nombreuses voies fluviales et routières, cette ville, entourée d'eau, est un centre de commerce particulièrement actif.

Ainsi, dès l'aube du Moyen Âge, le vin d'Alsace est connu en Allemagne, aux Pays-Bas et jusqu'en Angleterre et en Scandinavie. Strasbourg exporte également textiles et céréales, mais importe en revanche de nombreux produits de luxe tels que le verre, les peaux, les fourrures, les soieries et les épices. L'Ancienne Douane est un des rares témoins de ce commerce fluvial florissant. Situé sur les bords de l'Ill, à l'emplacement de l'ancien port de Strasbourg, ce bâtiment est construit en 1358 pour stocker et prélever des taxes sur les marchandises transitant par Strasbourg.

la cathédrale

Le symbole le plus significatif de cette opulence est la Cathédrale. Quatre siècles sont nécessaires à la construction de cet édifice, érigé à la gloire de Notre-Dame. Les travaux démarrent en 1015 sur les fondations d'une ancienne basilique romane. Sa flèche n'est achevée qu'en 1439. Cette longue édification fait de ce chef d'œuvre une synthèse des courants artistiques du Moyen Âge. Toute la cité est un véritable chantier d'églises, fondées par des moines ou des familles nobles. Parmi les plus anciennes, Saint-Pierre-le-Vieux, Saint-Pierre-le-Jeune, Saint-Thomas. A côté des églises, de nombreux couvents ont vu le jour : une vingtaine au total. De cet ensemble demeure le cloître de l'église Sainte-Madeleine.

Ces nombreux monuments expliquent que, durant tout le Moyen Âge, l'art est essentiellement au service de la foi. C'est le chantier de la Cathédrale qui a drainé tous les artistes de renom. Une grande majorité d'entre eux sont anonymes. Il faut attendre le XVe siècle pour que se développe l'art de la peinture. Toute une école alsacienne, spécialisée dans les retables, s'épanouit à cette période.

Quant à la vie intellectuelle, elle est marquée au XVe siècle par la révolution de l'imprimerie. En effet, Johannes Gensfleisch, dit Gutenberg, profite des dix années qu'il passe à Strasbourg pour y concevoir l'imprimerie à caractères mobiles. Strasbourg ne tarde pas à devenir un des grands centres de l'imprimerie. Elle compte une cinquantaine d'officines d'imprimeurs à la fin du Moyen Âge. Cette invention favorise le courant humaniste qui fait jour à Strasbourg. Jakob Wimpheling, Geiler von Kaysersberg ou Sébastien Brant sont des grands noms de l'Humanisme strasbourgeois. Cependant, aucun n'adhère à la Réforme, mais par leur esprit critique et leur dénonciation des abus de l'Église, ils ont préparé l'avènement de la Réforme protestante.

Renaissance

La Renaissance est pour la ville une période troublée. L'Humanisme et la Réforme sont les faits marquants de l'époque. Strasbourg est une des premières villes qui appelle au changement. Dès 1518, les thèses de Luther sont affichées aux portes de la Cathédrale. Les écrits luthériens se propagent grâce aux imprimeurs. La ville adopte la Réforme en 1524 et attribue les églises aux protestants. Strasbourg accueille les dissidents religieux et propage leurs idées grâce à l’imprimerie. La ville est alors à son apogée. Parallèlement au mouvement de la Réforme s'étend la révolte des paysans. Ils sont 50 000 en 1525, et excédés par les abus des nobles et du clergé. Ils parcourent la campagne mettant à feu et à sang châteaux et abbayes qui se trouvent sur leur passage. Strasbourg se refuse à intervenir, ni en les aidant, ni en les combattant.

Mais le déclin arrive avec les guerres. L’empereur Charles Quint, catholique, mène la guerre contre les princes protestants et leurs alliés (Strasbourg). La ligue protestante est vaincue et la ville restitue la Cathédrale Notre-Dame et deux églises aux catholiques. La ville connaît aussi des difficultés financières. En 1592 enfin, les finances de la ville vont être complètement épuisées par la longue et ridicule guerre des évêques. Elle a pour origine l'élection d'un nouvel évêque, pour laquelle catholiques et protestants ne parviennent pas à se mettre d'accord. La guerre fait rage pendant près de 20 ans, semant la désolation dans les alentours. L'introduction de la Réforme met fin à la production artistique qu'elle a privée de son mécène habituel : l'Église catholique. Une quarantaine d'Autels disparaissent de la Cathédrale. L'art se détourne donc de la religion pour se consacrer aux monuments profanes. En architecture, les transformations se font lentement. Le style Renaissance n'est introduit que dans les années 1550-1580. Au XVIIe siècle, le classicisme à l'italienne fait place à une architecture ornementale et maniériste, notamment dans les réalisations en bois dont l'Hôtel du Corbeau est un bel exemple.

Plan de la ville en 1572

Au style simplifié du Moyen Âge succède le décor sculpté. La Maison Kammerzell illustre parfaitement ce goût pour la sculpture en abondance. Situé place de la Cathédrale, cet édifice doit son nom à l'épicier Jean-François Kammerzell qui l'acquiert au cours du XIXe siècle. Ses façades comportent de nombreuses sculptures de bois réparties sur trois étages autour de soixante-quinze fenêtres. Une iconographie variée y est représentée. Tout comme la Maison des Tanneurs, la Maison Kammerzell rappelle la prédominance du colombage qui apparaît à cette époque. Cependant, même si l'architecture en bois est prépondérante, la brique crépie est un matériau très employé dans les constructions publiques et privées. La Chambre de Commerce en est un échantillon. Construit en 1585, cet édifice en pierres de taille sert d'abord d'Hôtel de Ville. Son architecture est originale. La façade comporte trois ordres grecs, mais le toit qui la surmonte est pentu avec de nombreuses lucarnes, trait typique des bâtiments strasbourgeois. La Chambre de Commerce fait partie des nombreuses commandes publiques, faites par le Magistrat de la Ville.

Ancien Régime

La Guerre de Trente Ans éclate en 1618, guerre de religion européenne opposant les protestants et les catholiques. L’Alsace est ravagée, mais Strasbourg reste neutre dans ce conflit. A l’issue de la guerre en 1648, par les traités de Westphalie, l’Alsace est occupée par la France, mais Strasbourg demeure ville libre impériale. La ville est isolée, affaiblie, n’a rien à attendre de l’Empire germanique vaincu, et lorsqu’elle est assiégée par les troupes de Louis XIV, le 30 septembre 1681, Strasbourg signe la capitulation, traité par lequel elle reconnaît la suzeraineté de la France. Le roi fait alors abattre symboliquement un pan de la fortification de la ville. Ceci crée une ouverture par laquelle il pénètre à Strasbourg, marquant ainsi la soumission de la cité au pouvoir royal. Un accord est passé entre Louis XIV et l'ammestre : dix articles visent à préserver les libertés essentielles de la cité, sur les plans politique, administratif et religieux. Par contre, elle est privée de son artillerie et de ses milices et doit accepter l'installation d'une troupe de garnison.

Fichier:Maison Kammerzell Strasbourg.jpg
La Maison Kammerzell

Echappant de ce fait à la souveraineté municipale, de nombreux et nouveaux habitants s'établissent à Strasbourg, attirés par la vie brillante de société qui s'y développe. Tous construisent leur hôtel. Un de ces nobles, le cardinal Armand Gaston de Rohan-Soubise, fils naturel de Louis XIV, fait construire un nouveau palais épiscopal, appelé plus tard Palais des Rohan, sur les rives de l'Ill, face aux maisons des bourgeois. Strasbourg conserve néanmoins la plupart de ses avantages. La ville devient hautement stratégique pour la France, véritable bastion sur le Rhin et accueille alors une importante garnison. Mandaté par Louis XV, Jacques François Blondel dessine un plan d'embellissement de Strasbourg, qui, faute de moyens, ne sera que partiellement réalisé. Strasbourg lui doit notamment la construction de l'Aubette sur la place Kléber et l'aménagement de la place du Marché-Gayot.

Mais ce seront surtout les fortifications de Vauban qui marqueront cette période, avec notamment la construction d'une protection ingénieuse à l'amont de l'Ill, en face des Ponts Couverts, et celle d'une imposante citadelle au sud-est, placée face à l'Allemagne. Peu à peu le paysage urbain se modifie. Toutes ces nouvelles demeures constituent aujourd'hui plus de la moitié du patrimoine architectural de la vieille ville. Elles s'inspirent à l'époque des hôtels parisiens entre cour et jardin. Se réalise une synthèse des nouvelles tendances parisiennes et des caractéristiques locales. Cette annexion marque pour Strasbourg le début d’une nouvelle prospérité. La ville devient la capitale régionale, la bourgeoisie s’enrichit et se construit de belles demeures.

L'époque des hôtels particuliers est aussi celle des salons littéraires. La haute société strasbourgeoise se met à l'heure française. Une foule de jeunes nobles venus d'Allemagne, d'Angleterre, de Suède ou de Suisse envahissent les bancs de l'Université, tels que Goethe. Des arts somptuaires se développent, tel que la faïencerie Hannong. L'orfèvrerie strasbourgeoise connaît un regain accru. La ferronnerie est également très prospère, grâce à la construction des hôtels particuliers. Mais à l'opulence des uns s'oppose la misère des autres. Un cinquième de la population a recours à la mendicité. La ville est surpeuplée, engoncée dans ses murailles médiévales. Strasbourg connaît pourtant au XVIIIe siècle le développement de nouvelles activités économiques. Brasseries et ateliers de tabac s'ouvrent en grand nombre. Mais le commerce de la cité périclite en raison des fortes taxations et de l'insécurité des routes. Le trafic fluvial s'éteint également.

Histoire moderne

En 1789, lorsqu'éclate la Révolution, la ville compte entre 55 000 et 60 000 habitants. L'Hôtel de Ville est pris d'assaut. L'autorité de l'ammestre est ébranlée et il démissionne. Les privilèges sont abolis. La Révolution est assez bien accueillie par la population et les nouvelles institutions sont rapidement adoptées. La ville connaît néanmoins le contre coup de cette époque troublée, notamment pendant la Terreur qui sévit durant deux années. A cette époque incertaine, le système défensif est important. La présence militaire dans la ville est grande après la Capitulation. Forte garnison et haut commandement s'installent. L'Aubette, construite de 1765 à 1778, abrite les corps de garde. Vauban, de son côté, entreprend la construction d'une vaste citadelle en forme d'étoile, à mi-chemin du Rhin et de la ville, destinée à surveiller cette dernière. Le barrage Vauban est une autre de ses réalisations. Bâti pour fortifier le système des Ponts Couverts, il permet d'inonder le sud de la ville en cas d'attaque.

En 1792, le capitaine Claude Joseph Rouget de Lisle compose un chant pour l’armée du Rhin, qui deviendra la Marseillaise. Strasbourg sort fortement affaiblie de cette période de troubles. Sous l'Empire, Strasbourg connaît un nouveau développement. Après la Révolution, la prospérité est grande. Le passage continuel des troupes produit une activité étonnante. Le goût du luxe reprend et s'étend à la classe moyenne. Le préfet Lezay-Marnésia contribue fortement à l'essor de la ville et du département. Il favorise le développement de la culture de la garance, de la betterave sucrière, du houblon et du tabac. La cité devient un véritable entrepôt pour toutes ces marchandises. Lezay-Marnésia développe également le réseau routier.

L'époque est aux grandes réalisations : le canal du Rhône au Rhin et le pont routier entre Strasbourg et Kehl sont construits. Le style romantique révèle l'entrée de la ville dans une ère nouvelle et dans le monde moderne. La technologie est désormais présente dans l'architecture. Des ponts de fer et de fonte apparaissent en ville comme le Pont Saint-Thomas. Construit en 1841, il est constitué d'un tablier reposant sur des arcs creux, en fonte. L'heure est aussi aux hôtels cossus et aux réalisations industrielles. L'ancien Hôtel du Rhin ou la Manufacture des Tabacs illustrent parfaitement cette activité prospère.

Le remarquable mouvement de construction engendré par la modernité est présent dans tous les domaines. La construction du Nouvel Opéra et la fondation du Conservatoire confortent l'image de Strasbourg comme cité intellectuelle. La politique municipale dans les domaines universitaire et scolaire est conséquente. L'Université, abolie par la Révolution, renaît sous forme d'Académie. Les arts et sciences sont protégés. De 1800 à 1870, Strasbourg change de physionomie, non seulement grâce aux grandes réalisations mais aussi parce que l'on a la volonté de l'embellir. Les jardins de l'Orangerie et la promenade Broglie sont achevés. En 1840, les statues de Gutenberg et Kléber sont réalisées par le sculpteur Philippe Grass. Même les rues font l'objet de transformations : elles sont équipées de trottoirs et de lampadaires. L’époque napoléonienne est donc un retour à la prospérité et au faste qui dure jusqu’à la guerre de 1870.

Carte de Straßburg en 1888

Depuis le Moyen Âge, la ville redoute d'être assiégée et consacre une part importante de son budget à l'entretien de ses fortifications. Malheureusement, lorsqu'en 1870, elle est envahie par les troupes badoises, Strasbourg est mal préparée. Pendant trois nuits, elle est bombardée. Plusieurs bâtiments sont détruits, comme l'Aubette, la Préfecture et le Théâtre. La toiture de la Cathédrale est atteinte. L'illustre bibliothèque du Temple Neuf aussi, où était conservé l'Hortus Deliciarum (le jardin des délices) d'Herade de Landsberg, un livre grand format aux enluminures splendides réalisé par une moniale et qui faisait la fierté de cette belle bibliothèque, mais qui partit en fumée dans l'incendie (tout comme plusieurs milliers de trésors de livres anciens et d'incunables) un soir d'août 1870. Les vivres manquants et les remparts étant endommagés, le Général Uhrich capitule. Le bilan du siège est lourd. De nombreux habitants sont tués, blessés ou malades.

L'Alsace-Lorraine est annexée à l'Empire allemand. Il s'agit alors de l'apogée de la domination politique et territoriale de Strasbourg. La ville bénéficie également de la volonté des Allemands d'en faire la vitrine du savoir-faire allemand, visant à s'attirer les populations locales tout autant qu'à montrer au monde et notamment à la France la supériorité en tout point de la culture germanique. La plus importante extension urbaine de Strasbourg est alors planifiée, sous la direction de deux maires qui furent des administrateurs remarquables, Otto Back et Conrad Schwander, avec pour résultat un doublement de la superficie de la zone urbanisée en une trentaine d'années. Après les bombardements, il s'agit de reconstruire. La ville étouffe dans ses remparts médiévaux. L'architecte alsacien Conrath entreprend de construire de larges artères entrecoupées d'espaces verts. De nombreux édifices publics voient le jour : palais universitaire, poste centrale, bains municipaux. La place de la République constitue le point de jonction entre la cité historique et la nouvelle ville. Cinq édifices prestigieux y sont élevés, comme le parlement d'Alsace-Lorraine (aujourd'hui Théâtre national de Strasbourg), la Bibliothèque universitaire, ou le palais de l'Empereur (aujourd'hui Palais du Rhin) mêlant Renaissance florentine et baroque monumental berlinois.

Vue de la ville en 1895

Dans cette fièvre de modernité, certains détails n'en conservèrent pas moins pendant longtemps un caractère bien primitif : dans les immeubles construits à la fin du XIXe siècle, il était rare qu'on disposât d'une salle de bain ; on allait une fois par semaine aux douches municipales quand on était propre. Presque toujours les W-C étaient situés à l'extérieur, sur le palier, même s'il n'y avait qu'un seul appartement à l'étage et qu'ils ne servissent donc qu'à une seule famille : il fallait les éloigner le plus possible du reste du logis. Hans-Otto Meissner raconte dans ses souvenirs que, dans l'immeuble tout neuf où ses parents habitaient et qui avait été construit au début du XXe siècle, bien des visiteurs étaient choqués de voir les cabinets à l'intérieur de l'appartement. «Ce n'est pas hygiénique», disaient-ils. Mais dans cette somptueuse bâtisse, toute moderne qu'elle était, on n'avait pas craint de placer sous les toits des chambres de bonnes minuscules, sans eau courante (il fallait aller la chercher dans la cour), et où les malheureuses avaient peine à se tenir debout. Vers 1900, le Modern Style, venu de Glasgow, fait une petite apparition, sous le nom d'Art nouveau. L'École des Arts décoratifs a une remarquable façade de ce style, qu'elle soutient. Celle de la Maison égyptienne n'en est pas moins étonnante, mêlant Jugendstil et orientalisme. Ces immeubles apportent une note de fantaisie à l'ensemble conventionnel des autres bâtiments.

À partir de 1912, les travaux s'attaquent aux domaines du transport et de la communication. Des voies de circulation plus commodes sont créées. Places et avenues, larges et aérées, sont ornées d'arbres. Une nouvelle gare est construite. Le port du Rhin, à vocation industrielle et commerciale, est réalisé. Une ceinture de fortifications nouvelles est entreprise. La ville se transforme en grande ville industrielle, sa population double et sa vie intellectuelle renaît. Après la Première Guerre mondiale, pendant laquelle Strasbourg est relativement épargnée, l’Alsace-Lorraine revient à la France qui cherche à franciser la région à marche forcée, en oubliant la mixité de la culture alsacienne et les nombreux progrès sociaux acquis pendant la période 1870-1914. La contestation politique du peuple alsacien s'accompagne d'une protestation culturelle. Soucieux de conserver leur particularisme, les Strasbourgeois fondent un musée alsacien, préservant les traditions régionales. Le Théâtre Alsacien est né.

Mais la Seconde Guerre mondiale arrive, et l’Alsace est à nouveau annexée par l’Allemagne et une politique de germanisation est lancée, très dure : interdiction d'employer le français, changement du nom des rues et des noms de famille à consonance française. Le 23 novembre 1944, Strasbourg est libérée par les troupes de Leclerc et l’Alsace revient à nouveau à la France. Strasbourg retrouve sa prospérité et l’Alsace est aujourd’hui l’une des régions les plus dynamiques de France.

Depuis les années 1960, Strasbourg est à l'heure de la réconciliation franco-allemande. En 2004, les villes de Strasbourg et Kehl ont ainsi inauguré un Festival des deux rives de part et d'autre du Rhin. Les ponts entre les deux rives du Rhin se multiplient : le pont Pflimlin, inauguré en 2002, et la passerelle Mimram, inaugurée en 2004 pour l'exposition horticole (Landesgartenschau).

Capitale européenne

Fichier:European-parliament-strasbourg.jpg
L'Immeuble Louise Weiss, dit aussi IPE IV, du Parlement européen, construit en 1998.

De par son histoire binationale et biculturelle, la ville est très tôt devenue une des capitales européennes, en accueillant le Conseil de l'Europe, puis le Parlement européen dont elle est le siège officiel et la Cour européenne des Droits de l'Homme.

Le PARLEMENT EUROPEEN

Depuis le 7 juillet 1981, le Parlement européen a adopté plusieurs résolutions concernant son siège, demandant aux gouvernements des États membres de respecter l'obligation que leur assignent les traités de fixer un siège unique pour les institutions. Devant la carence des États membres, le Parlement européen a pris un certain nombre de décisions quant à son organisation et à ses lieux de travail (Luxembourg, Strasbourg, Bruxelles). Lors du Conseil européen d'Édimbourg, les 11 et 12 décembre 1992, les gouvernements des États membres sont parvenus à un accord sur les sièges des institutions, aux termes duquel :

  • le Parlement européen a son siège à Strasbourg où se tiennent les 12 périodes mensuelles de session, y compris la session budgétaire ;
  • les périodes de session plénière additionnelles se tiennent à Bruxelles ;
  • les commissions parlementaires siègent à Bruxelles ;
  • le Secrétariat général et ses services restent installés à Luxembourg.

Cette décision a suscité des critiques de la part de certains députés bruxellois. Cependant la Cour de Justice (arrêt du 1er octobre 1997 - C 345/95) a confirmé qu'elle fixe bien le siège du Parlement conformément à l'art. 289 CE. Le contenu de cette décision a été inclus dans le traité d'Amsterdam sous forme d'un protocole annexé aux traités communautaires, ce que le Parlement européen a regretté. Le calendrier des sessions est fixé chaque année par le Parlement sur proposition de la Conférence des présidents. En 2004, le Parlement européen tient 11 périodes de session d'une semaine à Strasbourg et 5 de deux jours à Bruxelles. Le calendrier officiel pour 2005 prévoit 12 périodes de session à Strasbourg et 6 périodes de session de deux jours à Bruxelles.

Le CONSEIL DE L'EUROPE

Il s'agit d'une institutions internationale qui regroupe 48 états membres Il a son siège à Strasbourg. S'y trouve ainsi:


Strasbourg accueille également des organismes européens:

Un QUARTIER EUROPEEN

Un quartier européen s'est créé à Strasbourg et se développe progressivement avec l'arrivée régulière de nouveaux organismes, administrations, ... Actuellement, deux nouveaux bâtiments sortent de terre (Bâtiment des besoins généraux du Conseil de l'Europe et Pharmacopée Européenne) Un centre d'affaires va se construire à proximité de ce quartier et le tramway va également être mis en place dans ce quartier


DIFFICULTES:


Strasbourg rencontre des difficultés importantes quand à son maintien de statut de capitale européenne.

En effet, cette ville de province n'a pas suffisamment la stature de capitale. Elle souffre d'une mauvaise accessibilité en Avion et n'a pas de TGV. De plus, cette ville n'a pas la taille d'une grande agglomération européenne: Avec 450 000 habitants, elle n'a pas atteint la taille critique. De plus, Bruxelles a centralisé tout le pouvoir et les activités de l'Union Européenne et ne laisse pas de place à Strasbourg. La ville n'a pas beaucoup de soutien pour affirmer sa position. Bruxelles et Luxembourg sont des capitales nationales et donc sont soutenues par tout le pays et le gouvernement. Strasbourg n'a pas beaucoup de soutien du gouvernemt français qui est à Paris. Tous les sièges des grandes institutions sont partagées entre Bruxelles et Luxembourg. Par exemple récemment, La Cour Européenne des Brevets a été attribué à Luxembourg.


DES CHANGEMENTS ET AMELIORATIONS EN COURS:


Pour l'accessibilité, des vols aérien sont subventioné afin d'ête maintenu (Copenhague, Amsterdam, ...)

Le TGV va enfin arriver en 2007 en direction de Paris et en 2011 en direction de Lyon.

L'état a mis en place un contrat triennal "Strasbourg capitale européenne" qui permet de financer le développement de la ville en capitale européenne de la ville (Grandes équipements(Zénith, Grande Médiathèque), Transport, ...).

Des efforts importants sont réalisé par la ville pour accueillir les eurodéputés dans les meilleures conditions

Économie

De par son emplacement géographique, Strasbourg a toujours été un lieu de passage pour les biens et les personnes. Au centre de l’Europe, la ville se situe au carrefour d’un axe nord-sud historiquement très utilisé et d’un axe est-ouest. Son emplacement sur le Rhin autorise naturellement des échanges par voie fluviale. Comme toute grande ville, le secteur d’activité prédominant est le secteur tertiaire, bien que l’industrie représente encore une part non négligeable des emplois, notamment dans les communes alentour. La ville compte environ 150 000 personnes actives au recensement de 1999 [3], mais le bassin d’emploi de Strasbourg ne peut pas être restreint au territoire communal.

Commerce et artisanat

Le bassin économique de Strasbourg compte moins de 10% d’emplois salariés dans le secteur de l’artisanat [4], la part des emplois dans le commerce étant de beaucoup plus importante. Deux énormes zones commerciales concentrent l’activité commerciale : celle de la Vigie au sud et celle de Vendenheim au nord. Le centre-ville rassemble des boutiques de luxe et un centre commercial (Les Halles). Étant la plus grande ville aux alentours, Strasbourg draine l’essentiel du commerce de biens, et cela des deux côtés du Rhin.

Tourisme et restauration

Le marché de Noël de Strasbourg.

La ville, comme l’Alsace en général, compte beaucoup sur le tourisme pour se développer. On observe cependant un effritement des revenus du tourisme d’environ 2% par an en Alsace et Strasbourg n’échappe pas à cette relative désaffection des touristes. Chaque année, le marché de Noël est organisé en décembre, cela draine un nombre considérable de visiteurs, les capacités hôtelières de la ville et de toute la région faisant le plein à cette période. Malheureusement, ces capacités d’accueil sont sous-utilisées le reste de l’année.

La restauration est très développée à Strasbourg, notamment dans le centre-ville. Tous les types de restaurants sont représentés, depuis les très nombreux döner-kebaps jusqu’au trois étoiles (le Burehiesel et Au Crocodile), en passant par la restauration régionale typique (winstubs, bierstubs, tartes flambées…).

Industrie et construction

Vue générale de Strasbourg

Les emplois dans l’industrie représentent 13,8% du total [5]. La part dans la construction est bien plus faible. Des multinationales sont implantées sur le territoire communal et sont pourvoyeuses d’emplois qualifiés, notamment dans le secteur automobile (par exemple General Motors ou Johnson Controls). La part des emplois dans le secteur secondaire est plus importante dans les communes avoisinantes.

Le port autonome de Strasbourg et la facilité de transport des marchandises sur le Rhin ont joué un grand rôle dans le développement économique de la ville. Aujourd'hui, certains des espaces du port autonome sont des friches industrielles ; les anciens bassins situés près du centre-ville sont comblés ou revalorisés. Il reste des aciéries de part et d’autre du Rhin, celles du côté français avaient tendance à pérécliter avant la remontée du prix de l’acier dans les années 2000 ; celles du côté allemand (groupe BSW - Badische Stahlwerke) se sont muées en micro-aciéries très rentables, embauchant alors beaucoup de travailleurs frontaliers.

Dans les années 1990, la création du pôle de compétence « Alsace-Biovalley » avait apporté des emplois dans l’industrie pharmaceutique. Outre les emplois de recherche créés par les laboratoires universitaires (avec la création de nouveaux centres de recherche comme l’Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire [6] ou l’Institut Clinique de la Souris [7] sur le campus d’Illkirch-Graffenstaden), un certain nombre de multinationales se sont implantées à Strasbourg ou dans sa périphérie (par exemple Lilly à Fegersheim). Le point d’orgue de ce développement avait été le transfert du siège social d’Aventis à Strasbourg en 2002, malheureusement le rachat d’Aventis par Sanofi-Synthélabo en 2004 a retransféré le siège social du nouveau groupe à Paris.

Divers

À faire :

  • Immobilier
  • Influence des fonctionnaires européens

Les trois universités et les nombreuses écoles et classes préparatoires strasbourgeoises accueillent de nombreux étudiants, et bien que le développement se fasse dorénavant dans des campus décentralisés loin du centre-ville saturé (Illkirch-Graffenstaden, Meinau, Cronenbourg, Haguenau, etc), les étudiants représentent tout de même entre 1/5 et 1/6 de la population. Les débits de boisson et les lieux de rencontre sont donc très nombreux et beaucoup s’adressent spécifiquement à la population étudiante (notamment près du campus universitaire et dans la quartier de la Krutenau).


Administration

Le territoire communal strasbourgeois regroupe plus de 60 % de la population de la communauté urbaine de Strasbourg. Celle-ci, sur ses 306 km², compte 451 000 habitants. Entre 1990 et 1999, la population y a augmenté de 6,5 %, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 0,70 %. La population active de la CUS est de 213 000 habitants.

Strasbourg est l'unique communauté urbaine de France à avoir fusionné la majeure partie de l'administration de la ville centre avec celle de la communauté urbaine, fusion motivée en 1968 par un souci d'efficacité et d'économie budgétaire.

Les premières bases d'un district européen (eurodistrict), qui pourrait à terme aboutir à une administration commune concernant les 860 000 résidents de la Communauté urbaine de Strasbourg et de l'Ortenau (arrondissement centré sur Offenbourg dans le Pays de Bade), ont été mises en place en octobre 2005 sous la forme allégée d'un accord pour coordonner et mettre en place des projets communs (transport, urbanisme, éducation, santé, formalités administratives…).

Blasonnement

Blason de Strasbourg

Les armes de Strasbourg sont le résultat d'une inversion des couleurs du blason de l'évêque de Strasbourg (bande de gueule sur argent) à l'issue de la révolte des bourgeois de la ville au Moyen Âge qui ont pris leur indépendance face à la tutelle de l'évêque, qui conserva son pouvoir sur la campagne environnante. Le même phénomène s'est observé à Bâle, ce qui explique l'actuelle inversion des couleurs des blasons des cantons de Bâle-Ville et Bâle-Campagne.

Mais le blasonnement est apparemment sujet à discussion. Outre l'interprétation graphique ci-contre, on rencontre au moins deux blasonnements différents :

D'argent à la bande de gueules (le champ diapré). (Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes)
D'azur, à une Notre-Dame de carnation assise sur un trône d'or et sous un pavillon de même, tenant de la main dextre un sceptre d'or, et sur le bras sénestre l'enfant Jésus : auprès de la Vierge est un écusson d'argent, chargé d'une bande de gueules. (Malte-Brun, La France illustrée, 1884)

Élus

Quelques maires de Strasbourg :

Voir la liste des maires de Strasbourg.
Voir les élections municipales de 2001 à Strasbourg.


Présidents de la communauté urbaine :


Voir aussi la liste des ammestres de Strasbourg (du XIVe au XVIIIe siècle).

Cantons de Strasbourg

Strasbourg est divisée en 10 cantons :

(Recensement de 1999)

Jumelages

Démographie

Évolution démographique
1684 1789 1851 1871 1910 1921 1936 1946
22 000 49 943 75 565 85 654 178 891 166 767 193 119 175 515
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
200 921 228 971 249 396 253 384 248 712 252 338 264 115 272 800
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

Fiscalité

Taxes

En pourcentage de la valeur locative cadastrale. Modèle:Entête tableau charte alignement ! Taxe ! 2004 ! 2005 |----- | foncière sur le bâti | | 21,30 % |-style="background-color:var(--couleur-fond-gris-alternance, #eeeeee);color:inherit;" | foncière sur le non-bâti | | 68,69 % |----- | sur les ordures ménagères | | 10,70 % |-style="background-color:var(--couleur-fond-gris-alternance, #eeeeee);color:inherit;" | d'habitation | | 24,06 % |----- | professionnelle | | 20,24 % |}

Culture et patrimoine

Le centre historique, la « Grande île » ou « ellipse insulaire », a été classé patrimoine mondial par l’UNESCO en 1988, pour la première fois pour un centre-ville tout entier. Strasbourg est également classée ville d'art et d'histoire par le ministère de la Culture.

Architecture et monuments

La Petite France

Moyen Âge et Renaissance

XVIIIe et XIXe siècle

architecture impériale allemande

On prétend qu'après les destructions massives de la Seconde Guerre mondiale, c'est à Strasbourg qu'on peut admirer les plus beaux exemples de l'architecture wilhelmienne, notamment :

  • La place de la République avec :
  • La poste centrale (architecte : Rechenberg), de style néo-gothique
  • Les bains municipaux (architecte : Fritz Beblo)
  • Le Palais universitaire (1884) (architecte : Otto Warth)
  • Le Palais de Justice (architecte : Neckelmann)
  • La gare centrale (1878)
  • Le bâtiment Gallia (Germania à sa construction) qui abrite aujourd'hui le CROUS et l’AFGES (Association Fédérative Générale des Etudiants de Strasbourg)

On y découvre aussi quelques beaux exemples d'architecture Jugendstil, notamment :

  • le 22, rue du général Castelnau ( architectes F.Lütke et H. Backes )
  • la villa Schützenberger, au 76, allée de la Robertsau ( architectes : Berninger & Krafft )
  • l'hôtel Brion, 22, rue Sleidan ( architecte : Auguste Brion )
Fichier:Council of Europe.jpg
Le palais de l'Europe de l'architecte Henry Bernard

architecture contemporaine

Musées et lieux d'exposition

L'ancienne boucherie, actuel musée historique

Les cultes à Strasbourg

Strasbourg est principalement connue pour sa cathédrale de grès rose surmontée d'une flèche unique et son horloge astronomique, chef-d'œuvre de l'art et de la science. Mais elle possède d'autres églises historiques qui ont survécu aux guerres et aux destructions que la ville a subies :

Façade ouest de la cathédrale

Les autorités religieuses de Strasbourg sont l'archevêque, MModèle:Gr Joseph Doré, le grand rabbin M. René Gutman, le président de l'Église protestante et le président du culte musulman du Bas-Rhin, M. Mohamed Lathay.



Théâtres, salles de spectacle et de concert, formations et festivals

Transports

Dès l'origine, Strasbourg doit son nom à sa position ­« à la croisée des chemins ». Encore aujourd'hui, la ville bénéficie d'une situation géographique privilégiée qui en fait un important carrefour européen, à l'intersection de quelques uns des principaux axes de communication du continent.

Transports en commun

Tramway de Strasbourg, sur la place Broglie

Le réseau moderne du tramway strasbourgeois, inauguré en 1994, compte actuellement quatre lignes pour un total de 25 km et 46 stations. L'extension en cours doit conduire à la création de 20 nouvelles stations pour porter la longueur du réseau à près de 40 km. Les cinq lignes irrigueront alors l'essentiel de l'agglomération pour un objectif de plus de 250 000 voyageurs par jour. Une nouvelle extension, programmée à l'horizon 2010, doit permettre d'atteindre à l'Est Kehl et l'Allemagne, et à l'Ouest de relier la vallée de la Bruche et le piémont des Vosges via un tram-train desservant l'aéroport d'Entzheim, Molsheim, Obernai et Barr.

Par ailleurs, un réseau de bus, également exploité par la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS) dessert l'ensemble de l'agglomération strasbourgeoise, offrant un maillage dense sur l'ensemble du territoire de la CUS et poussant même jusqu'à la gare de Kehl en Allemagne. Réorganisé avec l'arrivée du tram et autour de celui-ci, il compte aujourd'hui 30 lignes urbaines et 11 interurbaines.

Réseau cyclable

Strasbourg possède le premier réseau cyclable de France avec plus de 430 km de pistes, relié au réseau allemand par le pont Pierre-Pflimlin. On notera également l'existence d'une piste européenne transfrontalière de près de 60 km de long qui relie Molsheim à Offenbourg via Strasbourg. Une autre piste de près de 60 km longe le canal de la Marne au Rhin jusqu'à Saverne, et même Lutzelbourg à proximité du plan incliné de Saint-Louis/Arzviller.

Réseau routier

Du fait de la conception des autoroutes - comme étant à la fois des voies de transit et des voies de desserte des grandes agglomérations - qui prévalait dans les années 1970 et 1980, Strasbourg voit son agglomération traversée par des voies autoroutières portées aujourd'hui à 2 fois 3 voies, et ce à moins d'un kilomètre du centre-ville. Il en résulte de fortes nuisances : principale source de pollution et de saturation du trafic, l'autoroute A 35, avec près de 200 000 véhicules/jour, est la plus saturée de France après le périphérique parisien.

Il y a un projet de construction d'une nouvelle autoroute de 2 fois 2 voies, dite grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg, afin de capter le trafic de transit nord-sud et de délester la rocade ouest. Le tracé prévoit de relier l'échangeur de Hoerdt au nord, à Innenheim au sud. L'ouverture est prévue fin 2011 pour un trafic envisagé de 41 000 véhicules par jour. Les estimations de la DDE (maître d'ouvrage) laissent cependant planer quelques doutes sur l'intérêt d'une telle infrastructure, puisqu'elle ne capterait qu'environ 10 % du trafic.

Réseau ferroviaire

Strasbourg est l'une des étapes de la ­« Magistrale européenne », principal axe Ouest-Est de l'Europe, de Paris à Budapest (soit le trajet de l'actuel Orient-Express), qui doit à long terme devenir la LGV Est européenne. La première étape verra l'arrivée du TGV Est à Strasbourg à l'été 2007, ramenant le temps de trajet vers Paris de 4 heures à 2h20. La seconde phase, prévue à l'horizon 2010 avec la prolongation de la ligne nouvelle entre Baudrecourt et Vendenheim, devrait aboutir à un temps de trajet de 1h50.

Par ailleurs, l'agglomération, par l'intermédiaire de la gare de Kehl, se situe également sur l'un des principaux axes Nord-Sud, de Hambourg à Milan via Francfort et Bâle. L'ouverture du TGV Rhin-Rhône à l'horizon 2012 devrait la placer sur un deuxième axe à grande vitesse entre Mer du Nord et Méditerrannée.

Réseau fluvial

bateau-omnibus sur l'Ill

Strasbourg a été fondée sur l'Ill et les activités batelières y ont toujours été très importantes vu la densité du réseau hydrographique. Aujourd'hui on compte plus de 650 000 visiteurs annuels sur les bateaux-omnibus et la ville est également un haut lieu du tourisme fluvial, sur le canal de la Marne au Rhin, et surtout sur le Rhin. CroisiEurope, numéro un du secteur, y a d'ailleurs son siège.

La ville possède également d'importantes installations portuaires sur le Rhin, qui constitue la première voie navigable d'Europe et le premier fleuve commercial du monde. En 1920, le siège de la Commission Centrale pour la Navigation du Rhin (voir supra, « capitale européenne ») fut transféré de Mannheim à Strasbourg et logée dans l'ancien palais impérial, rebaptisé Palais du Rhin. Le port autonome de Strasbourg est le deuxième port fluvial de France avec plus de 8,6 millions de tonnes de marchandises en 2004.

Trafic aérien

L'aéroport international de Strasbourg, situé à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de la ville, à Entzheim, est le septième de France avec plus de 2 millions de passagers annuels pour une cinquantaine de destinations desservies (essentiellement en Europe). Une navette effectue la liaison avec la station Baggersee du tram, en attendant la liaison directe par le tram-train.

Pour les vols longs courriers, un service de bus réguliers effectue la liaison avec l'aéroport de Francfort qui constitue l'un des principaux hubs européens avec plus de 300 destinations à travers le monde. Les anciennes bases aériennes canadiennes de Lahr (durant les travaux à Entzheim en 2000) et Söllingen (qui accueille Ryanair contraint de quitter Entzheim par Air France) servent également d'aéroport de complément.

Enseignement supérieur

le Palais universitaire

À la rentrée 2003, Strasbourg comptait un peu plus de 52 000 étudiants dont 40 500 dans ses trois universités. Les étudiants étrangers constituaient plus d'un étudiant sur cinq (21,6 %) avec près de 100 nationalités.

Universités

Strasbourg compte trois universités regroupées au sein du Pôle universitaire européen qui forment, avec celles de Mulhouse, Bâle, Fribourg et Karlsruhe, la Confédération européenne des universités du Rhin supérieur (EUCOR).

Écoles d'ingénieurs

Écoles d'art

Vue sur les bâtiments de l'ENA et le MAMCS, depuis les ponts couverts, dans le quartier de la Petite France

Autres écoles

Lycées Kléber (CPGE scientifiques) et Fustel de Coulanges (CPGE littéraires). Lycée international des Pontonniers (Sections internationales).

Le sport de haut niveau à Strasbourg

Voir également Strasbourg et le Tour de France

Strasbourgeois célèbres

Célèbres natifs de Strasbourg

Statue de Kléber sur la place du même nom

Voir aussi

Célèbres résidents

Johannes Gutenberg
La Marseillaise chantée par Rouget de Lisle dans le salon du maire Dietrich
Albert Schweitzer

Voir aussi

Voir également

Bibliographie

Histoire

  • Centre national d'archéologie urbaine, Strasbourg, Association pour les fouilles archéologiques nationales, Paris, 1992, 285 p. (ISBN 2-906796-09-3) ;
  • Collectif, Strasbourg : fouilles archéologiques de la ligne B du tram, Musées de la ville de Strasbourg, Strasbourg, 2000, 74 p. (ISBN 2-901883-46-2[à vérifier : ISBN invalide]) ;
    Exposition, Strasbourg, Musée archéologique, 2000.
  • Christian Lamboley, 40-45, Strasbourg bombardé, Contades, Strasbourg, 1988, 158 p. ;
  • Bastien Gissinger, Recherches sur le site fortifé de Strasbourg durant l'Antiquité tardive : le castrum d'Argentoratum, J. et E. Hedges, Oxford, 2002, 204 p. (ISBN 1-84171-303-1) ;
  • Paul Greissler, La Classe politique dirigeante à Strasbourg (1650-1750), le Quai, Strasbourg, 1987, 302 p. (ISBN 2-903548-03-X) ;
  • Jean-Marie Mantz (dir.), Histoire de la médecine à Strasbourg, la Nuée bleue, Strasbourg, 1998, 799 p. (ISBN 2-7165-0219-6) ;
  • Jean Rahn, Martin Grunenwald, 50 ans d'histoire au Centre régional d'éducation populaire et de sport d'Alsace, Le Verger, Illkirch-Graffenstaden, 1996, 235 p. (ISBN 2-908367-63-7) ;
  • Jean-Louis Schlienger, André Braun, Le Mangeur alsacien : histoire de l'alimentation en Alsace de la Renaissance à l'annexion, la Nuée bleue, coll. « la Bibliothèque alsacienne », Strasbourg, 1990, 254 p. (ISBN 2-7165-0277-3) ;
  • Bernadette Schnitzler, -12 : aux origines de Strasbourg, Musées de la Ville de Strasbourg, Strasbourg, 1988, 184 p. ;
    Exposition, Strasbourg, Musée archéologique, 1988.
  • Eugène Seinguerlet, Histoire de Strasbourg, Dinali, Strasbourg, 1988, 78 p.

Économie

  • Guy Trendel, Au pays de la Couronne d'Or : balades dans le vignoble de Strasbourg, Corpur, Strasbourg, 1998, 240 p. (ISBN 2-84208-028-9) ;

Patrimoine architectural

  • Suzanne Braun, Églises de Strasbourg, Oberlin, Strasbourg, 2002, 217 p. (ISBN 2-85369-237-X) ;
  • Lucie Maechel, Strasbourg, insolite et secret : deux mille ans de métamorphoses, J.-P. Gisserot, Paris, 1999, 126 p. (ISBN 2-87747-428-3) ;
  • Étienne Martin (dir.), Le Palais Rohan, Musée des arts décoratifs, Musées de Strasbourg, Strasbourg, 1998, 68 p. (ISBN 2-901833-41-1) ;

Urbanisme

  • Agence d'urbanisme pour l'agglomération strasbourgeoise, Le Projet urbain dans l'histoire de Strasbourg : colloque des 30 et 31 octobre 1981, Agence d'urbanisme pour l'agglomération strasbourgeoise, Strasbourg, 1981, 31 p. ;
  • Dominique Badariotti, Richard Kleinschmager, Léon Strauss, Géopolitique de Strasbourg : permanences, mutations et singularités de 1871 à nos jours, la Nuée bleue, coll. « la Bibliothèque alsacienne », Strasbourg, 1995, 260 p. (ISBN 2-7165-0362-1) ;
  • Jean-Jacques Blaesius, Pascale Gérard, Le tram de Strasbourg : un chantier et des hommes, la Nuée bleue, Strasbourg, 1994, 143 p. (ISBN 2-7165-0353-2) ;
  • Collectif, Strasbourg : panorama monumental et architectural des origines à 1914, Contades, coll. « Le Temps des cités », Strasbourg, 1984, 499 p. ;
  • Collectif, Strasbourg, urbanisme et architecture : des origines à nos jours, Oberlin, Strasbourg, & G. Klopp, Thionville, 1996, 297 p. (ISBN 2-85369-164-0) ;
  • Collectif, Strasbourg : chroniques d'urbanisme, L'Aube, La Tour d'Aigues, 1994, 261 p. (ISBN 2-87678-148-4) ;
  • Collectif, Atlas de la région de Strasbourg : réalités d'aujourd'hui, idées pour demain, la Nuée bleue, Strasbourg, 1996, 262 p. (ISBN 2-7165-0410-5) ;
  • Collectif, Strasbourg-Kehl am Rhein (1900-2000), Gallimard, coll. « Guides Gallimard », Paris, 1998, 93 p. ;
  • Communauté urbaine de Strasbourg, 2e projet d'agglomération, 2000-2010 : « construire ensemble un développement durable et solidaire » : document annexe à la délibération du Conseil de Communauté, 14 avril 2000, Communauté urbaine de Strasbourg, Direction études et prospective, Strasbourg, 2000, 123 p. ;
  • Denis Durand de Bousingen, L'hôpital de Strasbourg : une ville dans la ville, Le Verger, Illkirch-Graffenstaden & Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, 2003, 275 p. (ISBN 2-84574-036-0) ;
  • Jean-Pierre Klein, Strasbourg : urbanisme et architectures des origines à 1870, Musées de Strabourg, Strasbourg, 1996 (1e éd. 1986), 297 p. (ISBN 2-85369-164-0) ;
  • Richard Kleinschmager, Strasbourg : une ambition européenne, Anthropos, coll. « Villes », Paris, 1997, 216 p. (ISBN 2-7178-3362-5) ;
  • Maurice Moszberger, Théodore Rieger, Léon Daul, Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, le Verger, Illkirch-Graffenstaden, 2002, 430 p. (ISBN 2-84574-023-9) ;
  • François Petrazoller, L'urbanisme à Strasbourg au XVIe siècle : la pierre et l'idée, Société savante d'Alsace, Strasbourg, 2002, 311 p. (ISBN 2-904920-29-3).

Notes


Liens externes

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