Simon de Phares

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Simon de Phares, né le 9 août 1444 à Châteaudun, est un astrologue, astronome et médecin français.

Biographie

Simon de Phares, est issu d'un milieu de clercs et juristes de Meung-sur-Loire dans l'ancienne province d'Orléanais. Il étudia le droit et les humanités avant de se tourner vers l'étude de l'astronomie et la médecine à la faculté des Arts de Paris. Il analysa les recherches d'astrologues et astronomes antiques, tel que Epigènes de Byzance ou arabes, tel que Alchabitius. Il revendiqua une parentée avec un aïeul célèbre, l'écrivain Jean de Meung, mais aucun écrit ne vint corroborer cette prétention, sinon son seul témoignage sur cette supposée saga familiale[1].

Il travailla au service du duc Jean II de Bourbon, mais son prestige fut connu jusqu'à la Cour royale où le roi Louis XI de France tenta de s'attacher ses services.

À la mort du duc de Bourbon, Simon de Phares visita tour à tour l'Angleterre, l'Irlande, l'Écosse, l'Italie avant de s'installer définitivement à Lyon en 1488. Il ouvrit un cabinet d'astrologue professionnel.

Lors de la visite du roi Charles VIII de France à Lyon, ce dernier consulta l'astrologue et fut satisfait au point de vouloir en faire son astrologue personnel. Certains conseillers du Roi, tel que Guillaume de Rochefort, en prirent ombrage et dénoncèrent le charlatanisme de Simon de Phares. Le 1er novembre 1490, une enquête de la justice ecclésiastique fut déclanchée. Il fut alors emprisonné puis relâché sous promesse de ne plus professer l'astrologie et aitres sciences divinatoires. Mais la bibliothèque qu'il possédait (plus de deux cents volumes) lui fut confisquée. Condamné aux dépens le 26 mars 1494 par la faculté de théologie de Paris, Simon de Phares est remis à l'official de la capitale[2]. Nul ne sait ce qu'il advint de lui après 1499[3].

Afin de dénoncer une injustice envers la science, Simon de Phares rédigea un "Elucidaire", présentant la biographie et bibliographie de plusieurs clers astrologiens de Lyon et de Vienne. Simon de Phares voulait prouver dans ce recueil en plusieurs volumes (Bibliothèque nationale, No 1357), du bien-fondé de l'astrologie et le succès des astrologues dans leurs prédictions[4].

Liens externes

Notes et références