Olivier Le Gonidec de Traissan

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Olivier-Marie-Mériadec Le Gonidec, comte de Traissan, né à Vitré le et mort à Paris le , est un homme politique français.

Biographie

Fils d'Alfred Le Gonidec, vicomte de Traissan, et de Claire du Plessis d'Argentré, il se fit connaître de bonne heure par l'ardeur de ses sentiments royalistes et catholiques; il servit, en qualité de capitaine, dans les zouaves pontificaux, prit part aux combats de Castelfidardo et de Mentana, puis fit la campagne de la Loire dans le corps de Charette, et fut décoré de la Légion d'honneur.

Conseiller municipal de Vitré, il se présenta, comme candidat monarchiste, aux élections législatives de 1876, et fut élu, le 5 mars, au second tour de scrutin, député d'Ille-et-Vilaine, par 9,997 voix (14,803 votants, 19,692 inscrits), contre 4,841 à M. de Montluc.

Il prit place à l'extrême droite, fut l'un des secrétaires de la Chambre, vota constamment avec la minorité, et soutint, contre les 363, le gouvernement du Seize-mai. Réélu, le 14 octobre 1877, par 13,022 voix (17,316 votants, 20,391 inscrits), contre 4,237 à M. de Montluc, il suivit la même politique que précédemment, se prononça contre les invalidations des députés de la droite, contre le ministère Dufaure, contre l'article 7, contre les lois Ferry sur l'enseignement, contre l'amnistie, etc., et obtint encore sa réélection, dans la même circonscription, aux élections du 21 août 1881, avec 10,319 voix (15,555 votants, 20,350 inscrits) contre 5,142 à Ragot.

Adversaire de tous les cabinets qui se succédèrent au pouvoir pendant la législature, il opina contre les crédits de l'expédition du Tonkin. Aux élections du 4 octobre 1885, porté sur la liste conservatrice d'Ille-et-Vilaine, il échoua avec 59,414 voix, mais retrouva son siège le 22 septembre 1889, qu'il conserva jusqu'à son décès, survenu en 1912.

Bibliographie

  • « Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 », A.Robert, G.Cougny
  • « Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 », J.Joly