Vincent Peillon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 janvier 2016 à 16:49 et modifiée en dernier par 37.58.158.114 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Aller à la navigation Aller à la recherche

Vincent Peillon
Illustration.
Vincent Peillon, en juin 2012.
Fonctions
Député européen
En fonction depuis le
(10 ans, 2 mois et 26 jours)
Élection 25 mai 2014
Législature 8e
Groupe politique S&D

(7 ans, 9 mois et 25 jours)
Élection 13 juin 2004
Réélection 7 juin 2009
Législature 6e et 7e
Groupe politique S&D
Successeur Karim Zéribi
Ministre de l'Education nationale

(1 an, 10 mois et 15 jours)
Président François Hollande
Gouvernement Jean-Marc Ayrault I et II
Prédécesseur Luc Chatel
Successeur Benoît Hamon
Député de la 3e circonscription de la Somme

(5 ans et 6 jours)
Élection 1er juin 1997
Prédécesseur Jérôme Bignon
Successeur Jérôme Bignon
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Suresnes (Seine, France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Diplômé de Université Panthéon-Sorbonne
Profession Enseignant-chercheur

Vincent Peillon, né le à Suresnes (Seine), est un homme politique français.

Député européen et membre dirigeant du Parti socialiste (PS), il a été ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement Ayrault[1] du au .

Biographie

Origines familiales

Vincent Benoît Camille Peillon est le fils de Gilles Peillon (1928-2007), banquier et communiste, qui fut directeur général de la première banque soviétique hors d'URSS[2], la Banque Commerciale pour l'Europe du Nord – Eurobank, puis de la banque franco-algérienne Union méditerranéenne de banque[3]. Du côté maternel, il est issu d'une famille juive alsacienne[4] : sa mère, Françoise Blum, née en 1930, fut directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), spécialiste en physiopathologie de l'hypophyse ; son grand-père était le professeur Léon Blum (1878-1930)[5], spécialiste de la physiopathologie rénale à Strasbourg, initiateur de l'insulinothérapie en France, fils aîné du rabbin Félix Blum (1847-1925) et de Jeannette Lederman ; sa grand-mère Thérèse Lion (1894-1985) est la fille d'un assureur de Moselle, avocate et féministe, dont le militantisme marqua particulièrement le jeune Vincent[6] ; son oncle maternel est Étienne-Émile Baulieu (né Étienne Blum), coinventeur de la pilule RU 486, professeur honoraire au Collège de France, et sa tante maternelle est Suzanne de Brunhoff économiste au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), belle-fille du créateur de Babar[7].

Vincent Peillon est le frère du journaliste Antoine Peillon[8].

Il est père de quatre enfants : deux filles nées de son premier mariage, dont l'aînée, Salomé, à partir de février 2013, chargée de mission à l'Institut français d'Israël dans le cadre d'un volontariat International[9],[10], et deux fils nés de son union en secondes noces avec la journaliste Nathalie Bensahel[11], rédactrice en chef adjointe au service « Notre Époque » de l'hebdomadaire du Nouvel Observateur[12].

Études et profession

Bachelier à 16 ans, Vincent Peillon est ensuite étudiant en philosophie à la Sorbonne (université Panthéon-Sorbonne). Il fréquente rarement les bancs de l'université et obtient sa licence à vingt ans. Après une agression, « Vincent plaque tout et part à l'aventure »[13]. Il travaille pour la Compagnie des wagons-lits sur la ligne Paris - Copenhague et importe en cachette du saumon fumé. Il fonde alors une entreprise de ventes d’import-export et de diffusion du saumon avec comme slogan « du saumon norvégien pour tous », société spécialisée notamment dans la vente de saumon fumé aux comités d'entreprise[14].

Il prépare ensuite le concours pour le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré en philosophie. Nommé professeur certifié stagiaire à la rentrée 1984 au lycée Édouard-Herriot à Lyon 6e, il est affecté comme titulaire à la rentrée 1985 au lycée Pierre de Coubertin à Calais. Il enseigne aux élèves de terminale Sciences économique et sociale, et technique. Il prépare parallèlement le concours de l'agrégation de philosophie et devient professeur agrégé après une première tentative infructueuse[15]. Il reste deux années à Calais, puis est muté pour être formateur à l'école normale primaire de la Nièvre[16].

Repéré alors par Pierre Moscovici, il est détaché en 1992 au cabinet du président de l'Assemblée nationale Henri Emmanuelli, dont il écrit les discours. Il obtient également en 1992 un doctorat en philosophie à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne avec une thèse sur Merleau-Ponty. Après le changement de majorité en 1993, il enseigne au lycée Joliot-Curie à Nanterre et au lycée La Folie-Saint-James à Neuilly-sur-Seine.

Il est élu député de 1997 à 2002, puis à la suite de sa non-réélection, il est accueilli en détachement durant deux ans au CNRS sur un poste de directeur de recherche, poursuivant ses travaux sur Ferdinand Buisson et les origines de la laïcité et de la philosophie républicaine. Il est élu député européen en 2004, et réélu en 2009. Spécialiste du socialisme pré-marxiste et d’auteurs tels que Jean Jaurès, Edgar Quinet, ou Pierre Leroux, il a publié plusieurs ouvrages relatifs à l’histoire de la pensée socialiste et républicaine.

Carrière politique

Homme de cabinet

Il entre en 1992 au PS et au cabinet d'Henri Emmanuelli, alors président de l’Assemblée nationale, puis devient secrétaire du groupe des experts du PS l'année suivante.

Bien que n'ayant pas les trois ans d'ancienneté requis par les statuts du PS, il présente la motion 2 au congrès de Liévin en 1994, aux côtés de Christophe Clergeau. Il devient membre du bureau national et délégué auprès du premier secrétaire, Lionel Jospin, de 1995 à 1997.

Député de la Somme

En 1997, il est élu député de la Somme, dans la 3e circonscription (région du Vimeu). Il devient parallèlement secrétaire national aux études du Parti socialiste de 1997 à 2000, date à laquelle il devient porte-parole du parti sous la direction de François Hollande.

Le 30 mars 2000, Vincent Peillon présente le rapport d'information de la mission d'information qu'il préside et dont le rapporteur est Arnaud Montebourg, relative aux obstacles au contrôle et à la répression de la délinquance financière et du blanchiment des capitaux en Europe[17].

En 2002, il perd son siège de député avec 47,54 % des voix au second tour, notamment en raison d'un conflit violent avec les chasseurs de sa circonscription.

Député européen et cadre du parti

Il est élu en 2003 par les militants socialistes premier secrétaire de la fédération socialiste de la Somme, fonction qu’il avait déjà exercée de 1997 à 2000.

En , troisième de la liste PS dans la circonscription Nord-Ouest, il devient député européen.

En , il défend le « non » lors du référendum sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe.

À la suite du congrès du Mans de 2005, il se sépare de certains fondateurs du courant Nouveau Parti socialiste tels Arnaud Montebourg, Thierry Mandon ou Yvette Roudy, et accepte un compromis avec la motion majoritaire de François Hollande.

Vincent Peillon en juin 2009.

Lors des élections législatives de dans la 3e circonscription de la Somme, il est battu (49,89 %) par Jérôme Bignon (UMP).

Lors de la campagne présidentielle de 2007, il est un des porte-paroles de Ségolène Royal. En septembre 2007, Vincent Peillon décide de créer l'Institut Edgar Quinet.

Lors du congrès de Reims du PS de 2008, il rejoint la motion E portée par Ségolène Royal, candidate au poste de Première secrétaire du Parti socialiste. Après la défaite contestée de celle-ci, il s'éloigne peu à peu de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle.

En juin 2009, il est réélu député européen, cette fois dans la circonscription du Sud-Est. Sa liste obtient, à l’issue des élections du , un score de 14,49 % des voix et deux élus. Elle se classe troisième, derrière la liste UMP de Françoise Grossetête (29,35 % des voix, cinq élus), et également derrière celle d’Europe Écologie, conduite par Michèle Rivasi, adjointe au maire de Valence (18,27 % des voix, trois élus).

Le site d'information en ligne rue89.com avance que Vincent Peillon durant ses deux mandats n'a que peu d'intérêt pour la politique européenne et le désigne comme un « eurodéputé plutôt touriste », « champion de l’absentéisme »[18]. Le journaliste Jean Quatremer n'est guère plus indulgent en affirmant en 2009 que Vincent Peillon « n’a strictement joué aucun rôle au sein du Parlement européen au cours de la législature écoulée »[19].

En novembre 2009, il s'oppose à Ségolène Royal au sein de la motion E et crée son mouvement, le « rassemblement social, écologique et démocrate » et organise avec succès, fin août, une université d'été à Marseille qui aura des répercussions une semaine plus tard sur le discours de Martine Aubry à La Rochelle.

En 2011, après avoir apporté son soutien à Dominique Strauss-Kahn en cas de candidature à la primaire citoyenne, il entre dans l'équipe de campagne de François Hollande où il s'occupe des questions d'éducation, de jeunesse, d'enseignement supérieur et de recherche.

Ministre de l'Éducation nationale

Le , il est nommé ministre de l'Éducation nationale. Dès le lendemain de sa prise de fonction, il annonce la fin de la semaine de quatre jours et simultanément des 60 heures d'aide personnalisée dispensée par les enseignants à des groupes de 5 ou 6 élèves (les deux mises en place par Xavier Darcos, en 2008, dans l'enseignement primaire) pour la rentrée 2013, et donc le retour à une semaine de quatre jours et demi. Il annonce aussi la réunion prochaine des recteurs d'académie pour discuter de l'affectation de 1 000 postes supplémentaires dans le primaire à la rentrée 2012 (avec une priorité donnée aux enseignants RASED)[20]. Très attaché à la laïcité, il veut qu'une morale laïque soit enseignée dans les établissements scolaires et estime que pour donner à l'élève « la liberté du choix », « il faut être capable de l'arracher à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel »[21],[22]. Le 4 janvier 2013, il envoie une lettre aux recteurs leur rappelant que « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités ». Cet engagement est critiqué par certains commentateurs[23], qui le jugent contraire à la Déclaration universelle des Droits de l'homme de 1948, selon laquelle « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants »[24].

En décembre 2013, il mène une réforme importante du statut des enseignants de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), qui déclenche un mouvement de protestation inédit de la part de ces enseignants d'ordinaire peu prompts à faire grève[25],[26], d'autant plus qu'il s'est déjà prononcé plusieurs fois en 2010 pour la suppression des CPGE et des Grandes écoles[27],[28]. Le projet prévoit d'augmenter le nombre d'heures de cours de certains professeurs de CPGE sans compensation sur leur salaire, afin d'en redistribuer une partie aux professeurs de ZEP[29]. En dépit de son apparente volonté de fermeté, face à la mobilisation massive des professeurs (60 % de grévistes le 9 décembre), Vincent Peillon annonce le 12 décembre 2013 que les discussions ne sont pas « mûres » et repousse la réforme[30]. Seule est actée la diminution de deux heures du temps hebdomadaire de 18 heures des professeurs en ZEP, heures qui seront désormais consacrées au suivi des élèves[31].

Il est remplacé par Benoît Hamon à la suite du changement de gouvernement, en avril 2014.

Le , il annonce qu'il sera à nouveau candidat aux élections européennes de 2014[32]. Tête de liste dans le Sud-Est, il obtient le 25 mai 2014 un résultat de 11,87 % face à Jean-Marie Le Pen (FN) 28,18 % et Renaud Muselier (UMP) 22,4 %[33] et est élu.

Après le gouvernement

En avril 2014, il n'est pas reconduit dans le gouvernement Manuel Valls (1). Il exerce alors sa fonction de député européen avant d'être réélu en mai 2014.

En novembre 2014, il est nommé professeur associé à l'université de Neuchâtel (Suisse)[34].

Orientations politiques

Orientations au sein du PS

En , le quotidien Libération publie une tribune intitulée Pour un nouveau Parti socialiste signée par Arnaud Montebourg, Julien Dray et Vincent Peillon. C’est le titre de cette tribune qui donnera son nom au courant Nouveau Parti socialiste qui présentera une motion au congrès de Dijon (2003) et à celui du Mans (2005). Ce nouveau courant prône alors une profonde rénovation du Parti socialiste.

Le , durant le congrès du Parti socialiste au Mans, il vote avec Benoît Hamon et Henri Emmanuelli l’approbation de la synthèse générale au nom de la motion 5 du Nouveau Parti socialiste, l’autre chef de file de son courant, Arnaud Montebourg, s’abstenant. Cette scission marque la fin du NPS.

Alors que s’ouvre l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle fin , il exprime son soutien en faveur de Ségolène Royal à l’investiture du parti pour la présidentielle, dont il devient l’un des trois porte-parole durant la campagne de 2007.

Il écrit sur la pensée de Pierre Leroux et de Ferdinand Buisson, père de la laïcité française, dans La révolution française n'est pas terminée (2008)[35].

Lors du congrès de Reims devant se tenir du 14 au , Vincent Peillon soutient la motion E menée par Gérard Collomb et Ségolène Royal. Le 6 novembre, cette motion recueille la majorité des suffrages (29,59 %) devant celles de Bertrand Delanoë (25,35 %) et de Martine Aubry (24,67 %). Il se positionne alors pour succéder à François Hollande au poste de premier secrétaire du PS, avant que Ségolène Royal n’officialise sa candidature à ce poste.

Celle-ci perd finalement de très peu et de façon contestée, avec 49,96 % des suffrages contre 50,04 % pour sa rivale Martine Aubry.

Vincent Peillon décide ensuite avec François Rebsamen, Jean-Louis Bianco et aux côtés de Ségolène Royal de structurer les valeurs de changement portées par la motion E et ses différents représentants au sein d’un courant, « L’Espoir à Gauche », officiellement créé le 31 janvier 2009. Comme durant le Congrès de Reims, ce courant continue d’appeler à des primaires ouvertes pour l’élection du candidat de la gauche aux élections présidentielles, ce que Martine Aubry valide lors de l’Université d’été du PS à la Rochelle en septembre 2009.

En novembre 2009, il se sépare politiquement de Ségolène Royal, se rapproche de l'aile social-démocrate du PS et crée le « rassemblement social, écologique et démocrate ». La motion E soutenait une alliance « arc-en-ciel » allant de l'extrême gauche au centre gauche.

Engagements nationaux et européens

Pendant son mandat à l'Assemblée nationale (1997-2002), il préside la mission parlementaire d’enquête sur le blanchiment d'argent en Europe, dont Arnaud Montebourg est rapporteur.

Au Parlement européen, avec d'autres collègues eurodéputés (dont Kader Arif, Daniel Cohn-Bendit, Jean-Luc Bennahmias, Catherine Trautmann, Kartika Tamara Liotard, Miguel Ángel Martínez Martínez, Proinsias De Rossa et Judith Sargentini), il a soutenu une « Taxe Tobin verte » sur les transactions financières pour financer l'effort des pays en développement dans la lutte contre le changement climatique.

Il a ensuite été chargé d'un rapport sur l'Union pour la Méditerranée au sein de la commission des Affaires étrangères.

Lors de son troisième mandat au Parlement européen, il siège de nouveau au sein de la commission des Affaires étrangères. Fin 2014, il est chargé de la rédaction d'un rapport sur la stabilité politique et les défis sécuritaires dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient[36].

Synthèse des fonctions politiques

Au Parti socialiste

À l'Assemblée nationale puis au Parlement européen

  • Député de la 3e circonscription de la Somme (1997-2002)
  • Député européen de la circonscription Nord-Ouest (2004-2009)
  • Député européen de la circonscription Sud-Est (2009-2012 et depuis 2014)

Dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault

  • Ministre de l'Éducation nationale (2012-2014)

Publications

Selon le politiste Laurent Bouvet, animateur du réseau La Gauche populaire, l'ouvrage de Vincent Peillon La Révolution française n'est pas terminée a été accueilli par les journalistes « avec enthousiasme ». Celui-ci y critique notamment les idées de François Furet portant sur l'interprétation de la Révolution française et des événements de 1848. Reconnaissant que le livre est référencé, Laurent Bouvet regrette néanmoins « son ton souvent polémique quand il n’est pas simplement péremptoire » et le fait qu'il s'appuie sur « des travaux de seconde main qui sont essentiellement d’origine philosophique », l'auteur naviguant « entre posture du savant et compétiteur politique, au risque de couler »[37]. Il est sévèrement critiqué par des historiens comme Mona Ozouf pour sa méconnaissance de l'œuvre de Furet[38]. Pour Alain de Benoist, l'ouvrage s'inscrit dans une tradition héritée du la philosophie des Lumières considérant l'homme à la naissance comme une tabula rasa[39].

Bibliographie

  • La Tradition de l'esprit : itinéraire de Maurice Merleau-Ponty, Grasset, Paris, 1994.
  • Jean Jaurès et la religion du socialisme, Grasset, Paris, 2000.
  • Pour un nouveau Parti socialiste : motion portée au vote des militants du PS au congrès de Dijon, 16-17-18 mai 2003 (avec Arnaud Montebourg), Denoël, Paris, 2003.
  • Pierre Leroux et le socialisme républicain, Le Bord de l'eau, 2003.
  • L'Épaisseur du cogito. Trois études sur la philosophie de Maurice Merleau-Ponty, Éditions Le Bord de l'eau, 2004.
  • Au cœur de la gauche (coécrit avec Arnaud Montebourg et Benoît Hamon), Éditions Le Bord de l'eau, Lormont (Gironde), 2004.
  • Les Milliards noirs du blanchiment, Hachette littératures, Paris, 2004[40].
  • La Révolution française n’est pas terminée, Le Seuil, Paris, 2008[37].
  • Peut-on améliorer l'école sans dépenser plus ?, en tant que contradicteur de Xavier Darcos, Magnard, Paris, 2009 (ISBN 978-2210747852).
  • Les politiques ont-ils une âme, Entretien avec Isabelle Dillmann, p. 255 à 276, Albin MIcheL, 2010 (ISBN 978-2-226-20615-2).
  • Une religion pour la République : la foi laïque de Ferdinand Buisson, Le Seuil, Paris, 2010 (ISBN 978-2020985215).
  • Éloge du politique : une introduction au XXIe siècle, Le Seuil, 2011
  • Conversations républicaines, avec François Bazin, Denoël, 2011
  • Refondons l'école, Le Seuil, 2013

Il dirige par ailleurs la collection « Bibliothèque républicaine » aux Le Bord de l'eau.

Références

  1. www.education.gouv.fr
  2. Vincent Peillon, le nouvel homme-clé du PS, Candice Nedelec, Gala, juin 2009
  3. www.ufmsecretariat.org
  4. Professeur Léon Blum, promoteur de l'insulinothérapie en France, par Paul Frank et Jean-Marie Brigard, extrait de HISTOIRE & PATRIMOINE HOSPITALIER, revue de l'Association Les Amis des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, no 21 - 2009
  5. Professeur Léon BLUM, Promoteur de l'insulinothérapie en France, Paul Frank, Jean-Marie Brogard, http://www.judaisme.sdv.fr, 2009
  6. Docteur Vincent et Mister Peillon, la double vie d'un intellectuel, Mathieu CASTAGNET, La Croix, 6 mars 2009
  7. Vincent Peillon, un candidat de longue date à l'éducation, Maryline Baumard, Le Monde, 16 mai 2012.
  8. Source : Swissinfo.ch, 30 mars 2012
  9. « Polémique sur la nomination de la fille Peillon », 20 minutes Paris, 30 janvier 2014, p. 8
  10. Organigramme, site de l'Ambassade de France en Israël
  11. Peillon, l'intellectuel à l'Éducation, Europe 1, 17 mai 2012.
  12. Source : Constance Jamet, "Le Nouvel Obs redéfinit le rôle de Madame Peillon", Le Figaro, 24/05/2012
  13. Source : Candice Nedelec, "Vincent Peillon, le nouvel homme-clé du PS", Gala, juin 2009
  14. Monde
  15. Valérie Trierweiler, « Vincent Peillon : itinéraire d'un enfant gâté », Paris Match,‎
  16. Jean-François Duquene, « Vincent Peillon : J'ai été forgé par Pierre de Coubertin », Nord Littoral,‎ .[réf. incomplète]
  17. http://www.assemblee-nationale.fr/rap-info/i2311-611.asp
  18. Qu’a fait l’eurodéputé Vincent Peillon ? Rien, Zineb Dryef, rue89.com, 28 novembre 2013
  19. Peillon se paye Delors, Jean Quatremer, liberation.fr, 27 mars 2009
  20. AFP, « Éducation. Le retour de la semaine de cinq jours programmé pour 2013 », Le Télégramme.com, 17/05/2012
  21. « Peillon : "Je veux qu'on enseigne la morale laïque" », Le Journal du dimanche, 1er septembre 2012.
  22. Interview Seuil sur son livre consacré à la Révolution française
  23. « Le débat sur le mariage homosexuel à l'école : une bien curieuse conception de la neutralité », Les Échos, 2013, lire en ligne
  24. DUDH, article 26.3
  25. Classes prépas : le mauvais tour de la Cour des mauvais comptes, Laurent Cantamessi, causeur.fr, 3 décembre 2013
  26. Peillon « ne reculera pas » face aux professeurs de classes « prépas », lemonde.fr, Le Monde.fr, 4 décembre 2013
  27. Interview de Nicolas Demorand sur France Inter le 20 avril 2010
  28. Interview sur RMC-BFMTV le 5 janvier 2010
  29. Marie-Estelle Le Pech, « Les professeurs des classes préparatoires en grève lundi », in Le Figaro, lundi 9 décembre 2013, page 10.
  30. Peillon repousse la réforme du temps de travail des profs de prépa Le Monde, 12 décembre 2013
  31. Caroline Beyer, « Peillon recule sur le dossier des classes préparatoires », in Le Figaro, vendredi 13 décembre 2013; page 9.
  32. « Élections européennes : Vincent Peillon sera à nouveau candidat », in lexpress.fr, 10 octobre 2013.
  33. RÉSULTAT DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES - SUD-EST, lemonde.fr.
  34. « L'ex-ministre français Vincent Peillon nommé à l'Université de Neuchâtel », rts.ch, 3 novembre 2014.
  35. Guilaume Duval, « La révolution française n'est pas terminée par Vincent Peillon », Alternatives économiques, décembre 2008, lire en ligne
  36. « Commission des affaires étrangères - Travaux en cours », sur Parlement européen (consulté le )
  37. a et b Savant ou politique ?, Laurent Bouvet, nonfiction, 14 octobre 2008
  38. "Avez-vous lu François Furet ?", Mona Ozouf, site littéraire, Nouvel Observateur, 10 septembre 2008
  39. Avec Vincent Peillon, l’objectif n’est plus d’apprendre, mais de désapprendre…, bvoltaire.fr, Alain de Benoist, 20 février 2014
  40. Les milliards noirs du blanchiment par Vincent Peillon, Christian Chavagneux, Alternatives Economiques, no 229, octobre 2004

Voir aussi

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes