Modification de Carlos Kleiber

{{voir homonymie|Kleiber}}
{{Infobox Musique classique (personnalité)
|charte              = classique
|nom                 = Carlos Kleiber
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|nom de naissance    = Karl Ludwig Bonifatius Kleiber
|date de naissance   = 3 juillet 1930
|lieu de naissance   = [[Berlin]] ({{Pays|République de Weimar|nom=Allemagne}})
|date de décès       = 13 juillet 2004
|lieu de décès       = {{Lien|Konjšica}}  {{Slovénie}})
|activité principale = [[Chef d'orchestre]]
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}}
'''Carlos Kleiber''', né à [[Berlin]] le {{Date|3|juillet|1930|en musique classique}} et mort à {{Lien|Konjšica}} en [[Slovénie]] le {{Date|13|juillet|2004|en musique classique}}, est un [[chef d'orchestre]] austro-américain né en [[Allemagne]], avant le départ de ses parents pour l'[[Argentine]] où il a grandi.

Il était considéré comme l'un des chefs d'orchestre les plus talentueux et les plus demandés de sa génération<ref>{{Lien web |langue=en-GB |titre=BBC - Press Office - Carlos Kleiber voted greatest conductor of all time|url=http://www.bbc.co.uk/pressoffice/bbcworldwide/worldwidestories/pressreleases/2011/03_march/carlos_kleiber.shtml |site=www.bbc.co.uk |consulté le=2020-12-11}}</ref>, bien que son catalogue soit relativement court en raison de sa réticence à voyager et de son caractère perfectionniste. Sans être lié à des orchestres en particulier, il a dirigé des orchestres renommés, notamment l'[[Orchestre philharmonique de Vienne]] et l'[[Bayerisches Staatsorchester|orchestre de l'Opéra d'État de Bavière]], et a enregistré  pour [[Deutsche Grammophon]].

== Biographie ==
Fils du chef d’orchestre [[Autriche|autrichien]] [[Erich Kleiber]] et de Ruth Goodrich, une [[États-Unis|Américaine]], Carlos Kleiber est né Karl Ludwig Kleiber à [[Berlin]], où son père occupe alors le poste de directeur musical de la [[Staatsoper Unter den Linden|Staatsoper]]. Opposé aux autorités [[nazisme|nazies]], notamment sur des questions musicales, Erich émigre en 1935 avec sa famille en [[Argentine]], où il va diriger les opéras allemands au célèbre [[Théâtre Colón|Teatro Colón]] de [[Buenos Aires]]. C’est là que le jeune Karl s’initie à la musique, apprenant le piano et les timbales. Il modifie son prénom<ref>Fabian Gastellier, « Carlos Kleiber », in ''L'Opéra'', sous la direction de Pierre Brunel, Paris, Bordas, 1980.</ref>. Sa nationalité réelle demeure un mystère. Certains affirment qu'il a pris, lors de son exil à Buenos Aires, la nationalité argentine et qu'il ne l'a jamais quittée ; d'autres prétendent qu'il a été naturalisé [[Autriche|autrichien]] en 1980.

De retour en Europe avec ses parents à la fin de la guerre, il entame des études de [[chimie]] à l'[[École polytechnique fédérale de Zurich]] sous la pression paternelle. Son amour de la musique sera néanmoins le plus fort et il s'y remet vite, composant parfois à ses heures. En 1952, il obtient un poste de répétiteur au [[Gärtnerplatz Theater]] de Munich puis, en 1956, à Vienne, à la [[Opéra populaire (Vienne)|Volksoper]], où il sera nommé chef d'orchestre en 1958. C'est également en 1954 qu'il fait ses débuts de chef d'orchestre à [[Potsdam]] sous le pseudonyme de Karl Keller.

De 1958 à 1964, il est nommé [[maître de chapelle]] à la [[Deutsche Oper am Rhein]] de Düsseldorf/Duisburg. De 1964 à 1966, il occupe les mêmes fonctions à Zurich. Entre 1966 et 1973, il devient premier [[maître de chapelle|Kapellmeister]] à Stuttgart, mais se fixe dès 1968 à [[Munich]], où il dirigera régulièrement l'orchestre de la [[Bayerische Staatsoper]], même après en avoir quitté le poste d'attaché musical en 1973<ref>« Carlos Kleiber », {{opcit}}</ref>.

=== Un chef d'orchestre itinérant ===
En 1966, Carlos Kleiber est invité au Festival d'[[Édimbourg]], où il dirige ''[[Wozzeck]]'' d'[[Alban Berg]], une œuvre dont son père avait assuré la première en 1925. Même si le fils a des choix personnels, sa carrière ressemble beaucoup à celle d'Erich.

En 1974, il fait ses débuts au Festival de [[Bayreuth]] en dirigeant une série de représentations de ''[[Tristan und Isolde|Tristan et Isolde]]'' où sont réunis Catarina Ligendza, Helge Brilioth et [[Yvonne Minton]]. Il reprendra souvent cet opéra avec des distributions différentes et l'enregistrera avec la Staatskapelle de Dresde en imposant la soprano galloise [[Margaret Price]] face aux sceptiques.

En 1976, il enregistre en public à la [[La Scala|Scala de Milan]] ''[[Otello (Verdi)|Otello]]''. [[Plácido Domingo|Placido Domingo]], qui le surnommait « le magicien » {{refnec}}, interprète le rôle-titre, [[Mirella Freni]] celui de [[Othello ou le Maure de Venise|Desdémone]] et [[Piero Cappuccilli]] celui de [[Iago]]. Le chef n'avait encore jamais dirigé cet opéra. « On y entend le tonnerre gronder comme jamais et puis soudain, dans le duo d'amour entre Otello et Desdémone, à la fin du premier acte, c'est un miracle de délicatesse et de douceur », écrit Elisabeth Forbes dans la notice nécrologique qu'elle lui a consacrée le {{date-|21 juillet 2004}} dans le journal londonien ''The New Independant'', Londres.

Kleiber se produit également aux [[États-Unis]] en 1977 avec l'opéra de Los Angeles puis, en 1983, avec le [[Orchestre symphonique de Chicago|Chicago Symphony Orchestra]]. Ses débuts au [[Metropolitan Opera]] de New York datent de 1988 ;  il y dirige ''[[La Bohème]]'' de [[Giacomo Puccini|Puccini]] avec [[Luciano Pavarotti]] et [[Mirella Freni]]. Par ailleurs il est également souvent présent au [[festival de Vienne]].

En 1985, il vient à Florence diriger ''[[La traviata|La Traviata]]'' dans une mise en scène de [[Franco Zeffirelli|Franco Zefirelli]]. Il prête aussi plusieurs fois son concours au traditionnel [[Concert du nouvel an à Vienne|Concert du nouvel an]] télévisé de [[Vienne (Autriche)|Vienne]], où il dirige les [[valse]]s et les [[Polka (danse)|polka]]s de [[Johann Strauss II|Johann Strauss fils]]. Également de manière occasionnelle, il dirige des productions de ''[[Die Fledermaus|La Chauve-Souris]]'' du même compositeur sur la scène de l'opéra de Munich à l'occasion de Noël.

N'aimant pas voyager, Carlos Kleiber se déplace peu en dehors de l'Europe. Mais il ne résiste pas aux cachets importants que lui propose le Japon, où il se rend à de nombreuses reprises pour diriger ''[[Der Rosenkavalier|Le Chevalier à la rose]]''. Fasciné par la musique française, il rêvera toute sa vie de diriger en France ''[[Carmen (opéra)|Carmen]]'' de Bizet<ref>Fabian Gastellier, « Carnets d'opéras : Carlos Kleiber », in ''Opera international'', 1995.</ref>.

À la mort de [[Herbert von Karajan]] en 1989, il est fortement pressenti pour lui succéder à la tête de l'[[Orchestre philharmonique de Berlin]], formation de réputation internationale qui n'a connu que quatre chefs depuis sa fondation en 1882. Mais des raisons commerciales se mêlent aux choix artistiques, car un artiste placé sous le label de la [[Deutsche Grammophon]] doit prendre en priorité les rênes de cet orchestre. Carlos Kleiber, pourtant lié par un contrat avec cette firme, décline la proposition, son répertoire restreint ne coïncidant pas avec la réputation de l'orchestre<ref>Gérard Mannoni, « Quel roi pour un trône ? », in ''Le Quotidien de Paris''.</ref>.

=== Un grand chef trop rare ===
Effectivement Carlos Kleiber dirige peu d'œuvres et se fait plutôt rare, annulant souvent à la dernière minute. Réputé perfectionniste, il ne se liera en fait jamais à un orchestre ni à une scène lyrique déterminés. Son perfectionnisme l'amène à travailler en détail les partitions et à organiser un grand nombre de répétitions (34 pour son premier ''Wozzeck'' et 17 pour ''La Bohème'' de Covent Garden){{refnec}}. La cantatrice [[Gwyneth Jones]] disait de lui en 1982 : {{citation|C'est un géant. Son sens de l'analyse est unique ; et cet homme connu pour être peu bavard peut vous donner, des heures durant, et avec humour, des centaines de précisions qui, toutes, se révèlent utiles.}}<ref>Fabian Gastellier, « La fièvre Jones », in ''Elle'', 1982</ref> Sa Maréchale et l'Octavian de [[Brigitte Fassbaender]] du ''[[Der Rosenkavalier|Chevalier à la rose]]'' de 1979 à Munich feront date.

Plusieurs anecdotes illustrent le perfectionnisme du chef. Par exemple, lors d’une répétition de la quatrième symphonie de Beethoven, à Vienne, Kleiber annula le concert après les répétitions du deuxième mouvement, le chef précisant vouloir « Thérèse Thérèse », alors que les Philharmoniker faisaient selon lui « Marie, Marie ». De même, lorsqu’il est venu pour la deuxième fois à Berlin jouer avec le Philharmonique, Kleiber avait réservé un avion chaque soir, au cas où il partirait.

Peter Jonas, à la tête de l'orchestre de l'opéra de Chicago, dit de Kleiber en 1983 : {{citation bloc|Certains chefs d'orchestre ne font les choses que lorsqu'ils le décident. Pour Kleiber, c'est différent. Il ne s'agit pas du ''quand'' il veut interpréter une œuvre ; mais de ''comment'' il sent une œuvre. Tout paraît extrêmement difficile, et force est de dire que chaque pièce qu'il a dirigée est née d'un terrible conflit personnel<ref>Nicholas Kenyone, « Carlos Kleiber, un génie enveloppé dans une énigme », in ''The Observer'', 1989</ref>.}}

En dehors de l'opéra, le chef autrichien dirigera tout particulièrement les symphonies n° 4 & 7 de Beethoven, les symphonies 2 & 4 de Brahms et les symphonies n° 33 et 36 de Mozart. S'il a enregistré la symphonie n°5 de Beethoven, il ne la dirigera que rarement en concert et la retirera finalement de son répertoire dès le début des années 80. Pour la symphonie n° 6 de Beethoven, il ne la dirigera qu'une seule fois le 7 novembre 1983. Elle fut enregistrée par la radio bavaroise et publiée peu avant sa disparition. Concernant Schubert, les symphonies {{n°|3}} et {{n°|8}} (''Inachevée'') ont été enregistrées avec l’Orchestre philharmonique de Vienne mais il ne les dirigea qu'assez peu en concert, et les retirera aussi de son répertoire au début des années 80. Ses apparitions à la tête de l'[[orchestre royal du Concertgebouw]] d'Amsterdam ou de l'orchestre philharmonique de Berlin furent extrêmement rares, car il préférait la plupart du temps travailler avec l'[[Bayerisches Staatsorchester|orchestre de l'Opéra d'État de Bavière]]. Les deux concerts de Nouvel an qu'il dirigea à Vienne en 1989 et 1992 firent date et contribuèrent à le faire connaître auprès du grand public.

De la {{5e}} de [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]] avec l'orchestre philharmonique de Vienne, un journaliste du magazine ''Time'' écrivit, en 1975, qu'il lui semblait, en l'écoutant, qu'« [[Homère]] était soudain ressuscité pour réciter ''[[Iliade|L'Iliade]]'' »<ref>Propos rapporté par Matt Schudel dans le ''Washington Post'', 2004.</ref>. Il dirige aussi [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], [[Joseph Haydn|Haydn]], [[Alban Berg]] ou, en souvenir de son père, enregistre en concert (décembre 1972) la symphonie {{n°|2}} de [[Alexandre Borodine]] avec l'[[Orchestre symphonique de la radio de Stuttgart]].

Le {{date-|20 octobre 1994}} il fait ses adieux à l'opéra avec ''[[Der Rosenkavalier|Le Chevalier à la rose]]'' de Richard Strauss, œuvre qu'il aura le plus jouée dans sa carrière (plus de 120 représentations), qu'il dirige une nouvelle fois à Tokyo et à Vienne où elle sera captée. Ses derniers concerts symphoniques ont lieu à la tête du [[Bayerisches Staatsorchester]], en {{date-|janvier 1999}}, à Valence puis à Las Palmas de Gran Canaria et à Santa Cruz de Tenerife, lors du Festival de Música de Canarias, et, finalement, en {{date-|février 1999}}, à [[Valence (Espagne)|Valence]] et [[Cagliari]].

Marié à la ballerine slovène Stanislava Brezovar, dite Stanka (1937-2003), dont il a eu deux enfants (Marko et Lillian), Carlos Kleiber est mort à soixante-quatorze ans dans sa maison de vacances en Slovénie, sept mois après le décès de sa femme. Il est enterré auprès d'elle dans le village de Konjšica, à quelques kilomètres de [[Litija]]. Les circonstances réelles de son décès  le 13 juillet 2004, à 74 ans, demeurent incertaines, car nul ne sait s'il a succombé au cancer qui le minait ou s'il s'est suicidé<ref>« Carlos Kleiber, un chef de légende », sur la chaîne de télévision Arte, émission du 9 juin 2011</ref>, comme peut-être sa mère<ref>''Carlos Kleiber : I am lost to the world'', film produit par Bernhard Fleischer.</ref>.

Carlos Kleiber n'a jamais accordé d'interview télévisée. Par ailleurs, à la différence de son père, il ne s'est pas intéressé à la musique de son temps.

== Discographie sélective ==
=== Opéras ===
* [[Alban Berg]], ''[[Wozzeck]]'', avec [[Wendy Fine]], [[Theo Adam]], [[Fritz Uhl]], [[Georg Paskuda]] et [[Kieth Engen]], Orchestre de l'Opéra d'État de Bavière, 1970 (enregistrement public).
* [[Georges Bizet]], ''[[Carmen (opéra)|Carmen]]'', avec [[Elena Obraztsova]] et [[Plácido Domingo|Placido Domingo]], Orchestre philharmonique de Vienne, 1978 (DVD).
* [[Giuseppe Verdi]] :
** ''[[Otello (Verdi)|Otello]]'', avec Placido Domingo, [[Mirella Freni]] et [[Piero Cappuccilli]], Orchestre du Théâtre de La Scala, 1976 (enregistrement public).
** ''Otello'', avec Placido Domingo et [[Anna Tomowa-Sintow]], Orchestre du Théâtre de La Scala, 1981, au Japon (enregistrement public).
** ''[[La traviata|La Traviata]]'', avec [[Ileana Cotrubaș|Ileana Cotrubas]] et Placido Domingo, Orchestre d'État de Bavière, 1976-1977.
** ''La Traviata'', avec [[Cecilia Gasdia]], Orchestre du Maggio Musicale Fiorentino, 1993.
** ''La Traviata'', avec [[Adriana Maliponte]], Orchestre d'État de Bavière, remastérisé en 2008.
* [[Giacomo Puccini]]
** ''[[La Bohème]]'', avec [[Lucia Popp]], [[Luciano Pavarotti]] et Piero Cappuccilli, Orchestre du Théâtre de La Scala, 1975 (enregistrement public).
** ''La Bohème'', avec [[Ileana Cotrubaș|Ileana Cotrubas]] et [[Giacomo Aragall]], Orchestre du Royal Opera House, Covent Garden, 1979 (enregistrement public).
* [[Johann Strauss II|Johann Strauss fils]] : ''[[Die Fledermaus|La Chauve-Souris]]'', avec [[Julia Varady]], Lucia Popp, [[Hermann Prey]] et [[René Kollo]], Orchestre de l'État de Bavière, 1976.
* [[Richard Strauss]] :
** ''[[Der Rosenkavalier|Le Chevalier à la rose]]'', avec [[Claire Watson]], Brigitte Fassbaender et [[Karl Ridderbusch]], Orchestre de l'Opéra d'État de Bavière, Munich, 1973.
** ''Le Chevalier à la rose'', avec [[Gwyneth Jones]], [[Brigitte Fassbaender]] et [[Lucia Popp]], Orchestre d'État de Bavière, 1979 (DVD).
** ''[[Elektra (opéra)|Elektra]]'', avec [[Martha Mödl]], Orchestre de l'opéra de Stuttgart, 1971 (enregistrement public).
* [[Richard Wagner]]
** ''[[Tristan und Isolde|Tristan et Isolde]]'', avec [[Margaret Price]] et René Kollo, Orchestre de la Staatskapelle de Dresde, 1980-1982.
** ''Tristan et Isolde'', avec [[Catarina Ligendza]] et [[Helge Brilioth]], Orchestre du Festival de Bayreuth, 1974.
* [[Carl Maria von Weber]], ''[[Der Freischütz]]'', avec [[Gundula Janowitz]], [[Edith Mathis]] et [[Theo Adam]], Orchestre de la Staatskapelle de Dresde, 1973.

=== Hors opéras ===
* [[Ludwig van Beethoven]] :
** [[Symphonie no 4 de Beethoven|Symphonie {{numéro|4}}]], avec l'Orchestre d'État de Bavière, 1982 (enregistrement public).
** [[Symphonie no 5 de Beethoven|Symphonie {{numéro|5}}]], avec l'[[Orchestre philharmonique de Vienne]], 1974.
** [[Symphonie no 6 de Beethoven|Symphonie {{numéro|6}}]] ''Pastorale'', avec l'Orchestre d'État de Bavière, 1983 (enregistrement public).
** [[Symphonie no 7 de Beethoven|Symphonie {{numéro|7}}]], avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, 1975-1976.
Symphonie numéro 7 avec Bayerische Staatsoper,, 1982
* [[Johannes Brahms]] :
** [[Symphonie no 2 de Brahms|Symphonie {{numéro|2}}]], avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, 1995.
** [[Symphonie no 4 de Brahms|Symphonie {{numéro|4}}]], avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, 1980.
* [[Franz Schubert]] :
** [[Symphonie no 3 de Schubert|Symphonie {{numéro|3}}]], avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, 1978.
** [[Symphonie no 8 de Schubert|Symphonie {{numéro|8}}]] ''Inachevée'', avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, 1978.
* [[Antonín Dvořák]] et [[Franz Schubert]], [[Concerto pour piano de Dvořák|Concerto pour piano et orchestre]] et ''[[Fantaisie en ut majeur de Schubert|Fantaisie Wanderer]]'', avec [[Sviatoslav Richter]] piano, et l'Orchestre d'État de Bavière, 1976.
* [[Alexandre Borodine]], [[Symphonie no 2 de Borodine|Symphonie {{numéro|2}}]], avec l'Orchestre de la radio de Stuttgart et le NBC symphony orchestra [remastérisé en 2004].
* [[Gustav Mahler]], ''[[Das Lied von der Erde]]'', avec [[Christa Ludwig]], Orchestre symphonique de Vienne, 1967 [réédition en 2014 dans un son tout à fait acceptable].

=== Divers ===
* [[Carlos Kleiber : the Legend]] : compositeurs et orchestres divers, 2004. DVD.
* Carlos Kleiber ''en répétition'', [[Richard Wagner|Wagner]] : ''[[Tristan und Isolde|Tristan et Isolde]]'', répétitions du ''Prélude'' et de la ''Mort d'Isolde'', Orchestre de la radio de Stuttgart [remastérisé en 2006].
* [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], [[Joseph Haydn|Haydn]], [[Alban Berg|Berg]], avec l'Orchestre philharmonique de Vienne [remastérisé en 2006].
* ''In light music'', [[Otto Nicolai|Nicolaï]], [[Jacques Offenbach|Offenbach]], [[Johann Strauss II|Johann Strauss fils]], [[Joseph Strauss]], avec l'Orchestre de l'Opéra de Zurich et l'Orchestre de l'Opéra du Rhin [remastérisé en 2001].
* [[Franz Schubert|Schubert]], [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]], [[Dean Butterworth|Butterworth]], [[Alexandre Borodine|Borodin]], [[Gustav Mahler|Mahler]], orchestres divers, 1967, 1972, 1978 [remastérisé en 2000].
* ''Carlos Kleiber dirige Strauss'' : [[Johann Strauss]], Johann Strauss fils, [[Joseph Strauss]], avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, 1991.
* [[Concert du nouvel an à Vienne|Concert du nouvel an]], avec l'orchestre philharmonique de Vienne, 1989 et 1992.
* [[Carl Maria von Weber|Weber]], Ouverture du ''Freischütz'', [[Johannes Brahms|Brahms]], [[Symphonie no 4 de Brahms|Symphonie {{n°|4}}]], avec l'Orchestre philharmonique de Vienne [remastérisé en 2000].
* Mozart, [[Symphonie no 36 de Mozart|Symphonie {{n°|36}}]] ''Linz'' et Brahms, [[Symphonie no 2 de Brahms|Symphonie {{n°|2}}]], avec l'Orchestre philharmonique de Vienne [remastérisé en 2004].
* Haydn, [[Symphonie no 94 de Joseph Haydn|Symphonie {{n°|94}}]] et Beethoven, [[Symphonie no 7 de Beethoven|Symphonie {{n°|7}}]], avec l'Orchestre philharmonique de Cologne, 1994.
* Haydn, Symphonie {{n°|94}} et Mozart, [[Symphonie no 36 de Mozart|Symphonie {{n°|36}}]] ''Linz'', avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, 1994.

== Notes et références ==
{{références}}

== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* {{it}} Mauro Balestrazzi, ''Carlos Kleiber : angelo o demone?'', Palermo, L'Epos, coll. « Interludi con musica », 2006 {{ISBN|88-8302-325-0}}
* {{en}} Charles Barber, ''Corresponding with Carlos ; a biography of Carlos Kleiber '', Lanham, Scarecrow Press, 2011 {{ISBN|978-0-8108-8143-3}} [avec discographie et filmographie]
* {{de}} Christina Drexel, ''Carlos Kleiber : ... einfach was dasteht!'', Köln, Dohr, 2010 {{ISBN|978-3-936655-89-6}} [avec discographie et vidéographie]
* {{de}} Jens Malte Fischer, ''Carlos Kleiber : der skrupulöse Exzentriker'', 6{{e}} éd., Göttingen, Wallstein, coll. « Kleine Bibliothek der Bayerischen Akademie der Schönen Künste » 2016 {{ISBN|978-3-8353-0138-2}} [avec discographie]
* [[Wernfried Koeffler]], [[Jean-Luc Pouliquen]]; ''Le poète et le diplomate : les mots et les actes'', Paris, L'Harmattan, 2011 {{ISBN|978-2-296-54922-7}} [Koeffler évoque sa rencontre avec le chef d'orchestre aux p. 127-128]
* [[Bruno Le Maire]], ''Musique absolue : une répétition avec Carlos Kleiber'', Paris, Gallimard, coll. « L'infini », 2012 {{ISBN|978-2-07-013708-4}} {{commentaire|Voir : [http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/20/97001-20120820FILWWW00338-bruno-le-maire-publie-un-1er-roman.php « Bruno Le Maire publie un {{1er}} roman »], ''[[Le Figaro]]'', 20 août 2012.}}
* {{de}} Alexander Werner, ''Carlos Kleiber : eine Biografie'', Mainz, Schott, 2008 {{ISBN|978-3-7957-0598-5}} [avec discographie et vidéographie]

==== Articles ====
* {{article|langue=fr|auteur1=[[Olivier Bellamy]]|auteur2=Patrick Szersnovicz|auteur3=François Lafont (discographie)|titre=Carlos Kleiber : une énigme à tout jamais|périodique=[[Le Monde de la musique]]|numéro=290|lieu=Paris|mois=septembre|année=2004|pages=38–49|lire en ligne=}}

=== Liens externes ===

* [http://www.thrsw.com/kleiber.html Discographie]
* [https://www.facebook.com/CarlosKleiber2.0 ''Carlos Kleiber 2.0'', communauté dediée à Carlos Kleiber]

==== Bases de données et dictionnaires ====
{{Liens}}

{{Portail|Musique classique|Autriche}}

{{DEFAULTSORT:Kleiber, Carlos}}
[[Catégorie:Carlos Kleiber| ]]
[[Catégorie:Artiste de Deutsche Grammophon]]
[[Catégorie:Étudiant de l'École polytechnique fédérale de Zurich]]
[[Catégorie:Récipiendaire de la croix Pour le Mérite (ordre civil)]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1930]]
[[Catégorie:Naissance à Berlin]]
[[Catégorie:Décès en juillet 2004]]
[[Catégorie:Décès à 74 ans]]
[[Catégorie:Chef d'orchestre du concert du nouvel an à Vienne]]